Ces derniers temps, certains politiciens et médias américains ont fabriqué toutes sortes d'allégations mensongères absurdes pour rejeter la faute sur la Chine en détournant l'attention sur la réponse inadéquate des États-Unis à la COVID-19.
Cependant, comme Abraham Lincoln l'a dit, « Vous pouvez tromper tout le monde pour un certain temps et certaines personnes tout le temps, mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps ».
Les mensonges ne résisteront pas à la vérité, et il est temps de faire parler les faits eux-mêmes.
À l'avenir, nous continuerons de mettre en lumière la vérité chaque fois que de nouveaux mensonges apparaissent.
1. Allégation mensongère : La COVID-19 est un « virus chinois » ou « virus de Wuhan ».
Réalité : L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) interdit d'associer la dénomination d'un virus à un pays ou un lieu particulier.
Ayant tiré des enseignements de la dénomination des maladies infectieuses dans le passé, notamment de celle du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) en 2012 qui a eu de graves conséquences néfastes, l'OMS, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) et l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), a publié le 8 mai 2015 les meilleures pratiques pour la dénomination des nouvelles maladies infectieuses humaines, qui prévoient que la dénomination d'une maladie doit éviter les lieux géographiques, les noms de personnes, les espèces animales ou les aliments, ainsi que les termes renvoyant à des aspects culturels ou désignant des populations, des secteurs d'activité ou des métiers (par exemple, celui de légionnaire) et ceux susceptibles de susciter des peurs inutiles.
https://www.who.int/topics/infectious_diseases/naming-new-diseases/en/
Le 11 février 2020, conformément aux meilleures pratiques pour la dénomination des nouvelles maladies infectieuses humaines publiées en 2015 et aux pratiques internationales de santé publique, l'OMS a officiellement nommé la pneumonie causée par le nouveau coronavirus « Coronavirus Disease 2019 » ( la COVID-19).
https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/situation-reports/20200211-sitrep-22-ncov.pdf?sfvrsn=fb6d49b1_2
En avril, la revue scientifique britannique Nature a publié trois éditoriaux pour s'excuser d'avoir associé la COVID-19 à Wuhan et à la Chine, appelant à cesser immédiatement la stigmatisation autour du virus et à éviter tout acte irresponsable d'associer le virus à un lieu spécifique.
https://www.nature.com/articles/d41586-020-01009-0
Selon le New York Times, l'American Broadcasting Company (ABC), la British Broadcasting Corporation (BBC) et d'autres grands médias occidentaux, à cause de l'association inappropriée de la communauté asiatique à la COVID-19, les Asiatiques aux États-Unis ont fait l'objet d'une xénophobie grave et sont souvent victimes de la discrimination et des harcèlements racistes.
2. Allégation mensongère : Le virus provient de Wuhan.
Réalité : Être le premier à signaler le virus ne signifie pas pour autant que Wuhan est son origine. En fait, l'origine de la COVID-19 n'est pas encore déterminée. L'identification de l'origine du virus est une question scientifique sérieuse. Il appartient aux scientifiques et aux experts médicaux de trouver une réponse qui soit fondée sur la science.
Dans le passé, l'endroit où on a signalé le premier cas d'une maladie n'était souvent pas l'origine du virus. Par exemple, c'étaient les États-Unis qui ont signalé en premier des cas d'infection de Sida, mais il peut être possible que ce pays n'était pas le foyer d'origine du virus. Et de plus en plus de preuves montrent que la grippe espagnole ne provenait pas de l'Espagne.
L'identification de la source du virus est une question scientifique. Son objectif principal est d'éviter la réapparition des épidémies similaires qui pourraient engendrer des dommages à l'humanité. Les scientifiques dans le monde font actuellement des recherches sur l'origine du virus, et ils ont avancé de nombreuses thèses scientifiques. Les scientifiques chinois font aussi leur travail de manière sérieuse pour fournir des preuves scientifiques permettant d'identifier l'origine du virus dans les meilleurs délais et de l'endiguer avec des mesures ciblées.
Le 24 janvier, The Lancet, revue médicale britannique de renom, a publié un article cosigné par Cao Bin, Directeur du Service des maladies respiratoires et des soins intensifs de l'Hôpital de l'Amitié Chine-Japon, Huang Chaolin, Directeur adjoint et médecin en chef de l'Hôpital Jinyintan de Wuhan, Professeur Li Xingwang, expert du Centre de recherche clinique sur les maladies infectieuses de l'Hôpital Ditan de Beijing, Professeur Ren Lili, expert de l'Institut de biologie des agents pathogènes de l'Académie chinoise des Sciences médicales, et Zhao Jianping, Directeur du service des maladies respiratoires de l'Hôpital Tongji de Wuhan. Il s'agit d'une étude rétrospective et des analyses sur les 41 premiers patients atteints de la COVID-19 hospitalisés entre le 16 décembre 2019 et le 2 janvier 2020 à Wuhan. Les résultats montrent que 27 de ces 41 patients ont été au marché des fruits de mer de Huanan, et que ce n'est pas le cas pour les 14 autres. Le premier patient identifié a présenté des symptômes le 1er décembre 2019, et personne de sa famille n'a eu de fièvre ou de symptômes respiratoires. Ce patient n'a pas été au marché des fruits de mer de Huanan, et aucun lien épidémiologique n'a été trouvé entre lui et les cas ultérieurs.
Les virus sont l'ennemi commun de l'humanité, et ils peuvent apparaître à tout moment et en tout lieu. Les épidémies sont des catastrophes naturelles, et elles ne sont pas créées par l'homme. Le lieu d'apparition d'un virus ou d'une épidémie en est aussi victime et non pas coupable. Il est injuste et inacceptable de le blâmer et de poursuivre ses responsabilités.
Le 1er mai, le Directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d'urgence sanitaire Michael Ryan a souligné que « la science devrait être au centre » de l'enquête sur l'origine du virus, que l'enquête devrait être dirigée par les scientifiques, et que l'OMS n'avait reçu aucune donnée ou preuve concrète du gouvernement des États-Unis concernant l'origine présumée du virus.
Michael Melham, maire de Belleville de l'État américain du New Jersey, a déclaré qu'il avait été testé positif aux anticorps contre la COVID-19, et il pense avoir contracté le virus en novembre 2019, soit plus de deux mois avant le signalement du premier cas confirmé aux États-Unis le 20 janvier 2020.
https://news.cgtn.com/news/3149444e79514464776c6d636a4e6e62684a4856/index.html
Le 6 mai, USA Today a révélé que 171 patients de la COVID-19 de l'État américain de Floride avaient présenté des symptômes dès janvier 2020, soit plusieurs mois avant le signalement officiel du premier cas confirmé en Floride. Pourtant, aucun d'entre eux ne s'était rendu en Chine.
Le 3 mai, la revue médicale International Journal of Antimicrobial Agents a publié un article intitulé SRAS-COV-2 se propageait déjà en France fin décembre 2019. Selon l'article, des chercheurs ont fait, entre le 6 et le 9 avril 2020, des tests d'acide nucléique rétrospectifs sur 14 patients admis en soins intensifs entre le 2 décembre 2019 et le 16 janvier 2020 pour une maladie de type grippal (ILI). L'échantillon prélevé d'un patient de 42 ans a été testé positif. L'absence de lien avec la Chine et de voyage récent à l'étranger suggère que le virus circulait déjà en France fin décembre 2019.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920301643
3. Allégation mensongère : Le virus de la COVID-19 (SRAS-CoV-2) a été créé par l'Institut de virologie de Wuhan (WIV).
Réalité : Toutes les preuves disponibles montrent que le SRAS-CoV-2 est d'origine naturelle et non humaine.
Le 30 janvier, la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet a publié un article rédigé par le CDC chinois ensemble avec d'autres équipes de recherche. Selon l'article, l'analyse phylogénétique des dix séquences génétiques de 2019-nCoV de neuf patients confirmés de Wuhan a démontré que le virus est un nouveau coronavirus infectant l'homme. L'article a souligné que, par rapport au SRAS-CoV et au MERS-CoV, le 2019-nCoV était plus étroitement lié à deux coronavirus dérivés de chauves-souris semblables à ceux du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), ce qui suggère que les chauves-souris pourraient être l'hôte d'origine de ce virus.
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30251-8/fulltext
Le 19 février, The Lancet a publié une déclaration conjointe de 27 experts médicaux éminents de huit pays, indiquant que des scientifiques de nombreux pays ont analysé les génomes du SRAS-CoV-2 et publié les résultats de leurs recherches, lesquels ont montré de manière irréfutable que ce coronavirus, comme beaucoup d'autres agents pathogènes émergents, est originaire de la faune sauvage.
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30418-9/fulltext
Le 17 mars, cinq chercheurs éminents des États-Unis, du Royaume-Uni et d'Australie ont publié un article dans la revue Nature Medicine, indiquant qu'aucune preuve ne montrait que le SRAS-CoV-2 est le résultat d'une construction dans un laboratoire ou d'une quelconque manipulation.
https://www.nature.com/articles/s41591-020-0820-9
Dans un article publié le 26 mars sur son blog, Francis Collins, Directeur des National Institutes of Health (NIH) des États-Unis, a souligné que ce nouveau coronavirus est d'origine naturelle. Selon l'article, les chercheurs ont découvert que le virus de la COVID-19 ne pourrait pas être créé par l'homme car il ne possède pas la structure des coronavirus connus de l'humanité. Il est probablement le résultat d'une évolution à partir d'un virus que portent les chauves-souris et d'un virus trouvé chez les pangolins. Il n'est pas le résultat d'une manipulation dans un laboratoire.
https://directorsblog.nih.gov/2020/03/26/genomic-research-points-to-natural-origin-of-covid-19/
Lors d'une conférence de presse du 21 avril, la porte-parole de l'OMS Fadela Chaib a déclaré que toutes les preuves disponibles allaient vers une origine animale de la COVID-19 et non vers une construction ou manipulation dans un laboratoire ou ailleurs. Selon elle, le virus a très probablement son réservoir écologique chez les chauves-souris, mais la façon dont il est passé des chauves-souris aux humains reste à découvrir.
Le 30 avril, le Bureau du Directeur du renseignement national des États-Unis a publié une déclaration sur son site officiel, laquelle a indiqué que le monde du renseignement américain était d'accord avec l'idée largement partagée par les scientifiques que le virus de la COVID-19 n'est ni d'origine humaine ni génétiquement modifié.
Le 1er mai, le Directeur général du Programme OMS de gestion des situations d'urgence sanitaire Michael Ryan a souligné que de nombreux scientifiques, après avoir examiné la séquence génétique du virus de la COVID-19, s'assuraient que ce virus était d'origine naturelle.
Le 5 mai, le Représentant de l'OMS en Chine Dr Gauden Galea a fait savoir que toutes les preuves disponibles suggéraient que ce virus avait une origine animale naturelle et qu'il n'était pas une construction ou une manipulation humaine. Selon lui, de nombreux chercheurs, ayant examiné les caractéristiques génétiques du virus, ont constaté que les preuves ne soutenaient pas l'hypothèse d'une construction dans un laboratoire.
https://www.who.int/china/zh/news/detail/06-05-2020-covid-19-q-a-with-dr-galea
L'hebdomadaire français Valeurs Actuelles a cité une source des services de renseignement français disant qu'il est absolument certain que le nouveau coronavirus ne provient pas d'une fuite du laboratoire P4 de Wuhan.
4. Allégation mensongère : La COVID-19 a été causée par une fuite accidentelle du WIV.
Réalité : Le Laboratoire national de biosécurité de Wuhan (Laboratoire P4 de Wuhan) du WIV est un projet de coopération gouvernementale entre la Chine et la France. L'Institut n'a pas la capacité de concevoir ni de synthétiser un nouveau coronavirus, et il n'y a aucune preuve de fuite des agents pathogènes ou d'infections du personnel dans l'Institut.
Le Laboratoire P4 de Wuhan est un projet de coopération gouvernementale entre la Chine et la France. De la conception à la gestion en passant par la construction, toutes les normes internationales ont été strictement respectées. Le laboratoire dispose d'installations spéciales et de mesures strictes de protection. Tout le personnel du laboratoire doit réussir les tests pertinents pour obtenir la qualification. Les premiers chercheurs ont été formés dans des laboratoires P4 en France et aux États-Unis. Les installations et équipements du laboratoire sont examinés annuellement par un organisme tiers agréé par le gouvernement et ne peuvent continuer à fonctionner qu'après avoir réussi ces inspections annuelles.
Depuis toujours, le WIV partage en temps opportun et de manière ouverte les informations sur la recherche scientifique à travers le partage de données, la publication de thèses, la participation à des séminaires et des conférences et la sensibilisation du grand public aux sciences. Au cours de l'année écoulée, il a reçu la visite de plus de 70 chercheurs et universitaires venus des quatre coins du monde. Abritant l'un des dizaines de laboratoires P4 en service dans le monde, le WIV adhère dès le début à la vision de développement international, s'attache aux principes d'ouverture et de transparence que ce soit pour le public national ou international, et mène des échanges et coopérations avec le reste du monde de manière active et pragmatique. Sa plateforme de partage d'informations « Novel Coronavirus Resource 2019 (2019nCoVR) » a enregistré à ce jour plus de 600 000 visites et 21 millions de téléchargements.
Le Laboratoire P4 du WIV fonctionne depuis toujours de manière sûre et stable. Il n'y avait pas de SRAS-CoV-2 dans le laboratoire jusqu'au 30 décembre 2019, jour de la livraison des premiers échantillons de patients ayant contracté la COVID-19, trois jours après le signalement des premiers cas d'infection au gouvernement local. Jusqu'à présent, personne n'a été infecté par la COVID-19 dans le WIV.
Un officiel du cabinet du Président français a déclaré à la mi-avril qu'il n'y avait à ce jour aucune preuve factuelle indiquant l'existence d'un lien entre la COVID-19 et le Laboratoire P4 de Wuhan.
https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-france-lab-idUSKBN21Z2ME
Selon un article publié récemment par NPR sur son site web, de nombreux chercheurs américains éminents en virologie ont conclu, sur la base de leurs études, qu'il était pratiquement impossible que le nouveau coronavirus se soit échappé à la suite d'un accident de laboratoire en Chine ou ailleurs et qu'il s'était introduit dans la population humaine plutôt de la même façon que les autres coronavirus.
Selon les propos tenus par Peter Daszak, président de l'EcoHealth Alliance et spécialiste des virus qui travaille avec le WIV depuis 15 ans, lors de son entretien avec CNN le 26 avril, le Laboratoire P4 de Wuhan n'a pas le virus qui avait provoqué la COVID-19, et ce qui a été trouvé maintenant, ce sont des virus proches, et non le virus responsable. Il n'est donc pas possible que le virus provienne de ce laboratoire.
https://edition.cnn.com/videos/tv/2020/04/26/exp-gps-0426-daszak-int.cnn
Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, a indiqué dans son interview à National Geographic publiée le 4 mai que selon les preuves disponibles, le virus n'avait pas été fabriqué dans un laboratoire chinois. D'après lui, si l'on regarde l'évolution du virus chez les chauves-souris et la situation actuelle, le virus n'a pas pu être manipulé artificiellement ou délibérément. Ce virus a évolué dans la nature et ensuite franchi la barrière des espèces. Vu ces preuves scientifiques, il ne soutient pas l'allégation selon laquelle le nouveau coronavirus, d'origine naturelle, aurait été amené dans un laboratoire chinois, puis se serait échappé accidentellement.
Selon le journal britannique The Independent, le Secrétaire d'État britannique à la Santé Matt Hancock a déclaré dans une interview à Sky News le 6 mai que le gouvernement britannique n'avait vu aucune preuve suggérant que le nouveau coronavirus était un virus artificiel. « Nous n'avons vu aucune preuve d'un lien (entre le virus et les laboratoires de recherche sur les virus à Wuhan) », a-t-il ajouté.
Le National Institute of Health (NIH) des États-Unis a annoncé le 24 avril qu'il mettrait fin à une étude conjointe sur la transmission du virus de la chauve-souris à l'homme entre EcoHealth Alliance, organisation à but non lucratif, et le WIV, et retirerait tout financement futur. Cette décision du NIH est intervenue sept jours après que le Président Trump avait demandé de mettre fin à une subvention au WIV lors de sa conférence de presse du 17 avril sous le prétexte de la « fuite du virus depuis le laboratoire ». Cette décision a été largement contestée et critiquée par la communauté scientifique américaine. Gerald Keusch, chef adjoint du Laboratoire national des maladies infectieuses émergentes à l'Université de Boston, l'a qualifiée d'« horrible précédent » et de « pire chose que l'ingérence politique puisse causer ». Dennis Carroll, président du Global Virome Project, l'a décrite comme une tentative de l'administration Trump d'« attaquer une science véritablement cruciale pour un gain politique bon marché ».
5. Allégation mensongère : La Chine aurait pu contenir le virus à Wuhan, mais elle a laissé beaucoup de ses ressortissants se rendre à Milan, à New York et ailleurs en avion, propageant ainsi le virus dans le reste du monde.
Réalité : La Chine a pris les mesures les plus strictes dans les plus brefs délais, ce qui a permis de contenir le virus principalement à Wuhan. Les statistiques montrent que très peu de cas ont été exportés depuis la Chine.
Le gouvernement chinois a pris sans tarder les mesures les plus complètes, les plus rigoureuses et les plus poussées et coupé efficacement la chaîne de transmission du virus. Selon un rapport de Science, grâce à ces mesures, la Chine a pu éviter plus de 700 000 infections.
Les voies de sortie depuis Wuhan ont été fermées temporairement le 23 janvier. Entre le 24 janvier et le 8 avril, il n'y a eu aucun vol commercial ni train sortant de Wuhan. Il était donc impossible pour les résidents de Wuhan de voyager à l'étranger pendant cette période.
Lorsque Wuhan a été mis en quarantaine le 23 janvier, il n'y avait qu'un seul cas confirmé aux États-Unis. Lorsque les États-Unis ont fermé leurs frontières le 2 février à tous les citoyens chinois et aux étrangers ayant séjourné en Chine pendant les 14 jours précédents, il n'y avait que huit cas confirmés sur le sol américain selon leurs données officielles. Lorsque les États-Unis ont déclaré l'état d'urgence le 13 mars, le nombre de cas confirmés était de 1 896 dans le pays. Lorsque le confinement de Wuhan a été levé le 8 avril, le nombre de cas confirmés aux États-Unis est passé à 400 000. À ce jour, ce chiffre a dépassé 1,2 million et le nombre de décès, 70 000. Il a fallu moins de 100 jours pour les États-Unis d'atteindre un bilan d'un million d'infections confirmées.
Le Gouverneur de New York Andrew Cuomo a souligné, d'après une recherche de l'Université du Nord-Est, que la première souche du nouveau coronavirus apparue dans son État ne provenait pas de la Chine. The New York Times a cité des recherches américaines selon lesquelles la plupart des cas de coronavirus à New York n'étaient pas d'origine asiatique.
Les données des plus grandes provinces canadiennes ont montré que le virus avait été introduit dans le pays par des voyageurs américains. L'Institut Pasteur de France a découvert que la souche virale circulant en France était d'origine inconnue. Aucun des cas importés en Russie ne provenait de la Chine. Selon les statistiques du Ministère australien de la Santé, une très petite partie des cas importés provenaient de l'Asie du Nord-Est. À Singapour, les cas importés de la Chine représentent moins d'un dixième de ceux venus d'autres pays. L'Institut national japonais des maladies infectieuses a indiqué que la souche virale circulant au Japon depuis début mars n'était pas d'origine chinoise.
6. Allégation mensongère : Les Chinois ont contracté le nouveau coronavirus parce qu'ils mangent des chauves-souris.
Réalité : Les chauves-souris n'ont jamais été dans l'assiette des Chinois.
La vidéo qui présente une guide chinoise buvant de la soupe de chauve-souris a été filmée et postée sur les réseaux sociaux en 2016. C'était une partie de la publicité touristique tournée par cette guide et son équipe sur une petite île du Pacifique, et la soupe de chauve-souris était une spécialité locale.
Les Chinois n'ont jamais consommé de chauves-souris. Au marché de fruits de mer Huanan de Wuhan, où des cas groupés ont été identifiés au début de l'épidémie, il n'y avait pas de chauves-souris en vente.
7. Allégation mensongère : La Chine rouvre ses marchés d'animaux sauvages. Elle doit fermer immédiatement tous les « marchés humides ».
Réalité : Il n'y a pas de prétendus « marchés humides d'animaux sauvages » en Chine. La Chine a adopté une législation interdisant toute chasse et tout commerce illicites d'animaux sauvages.
Le 24 février 2020, le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine a adopté une décision sur l'interdiction complète du commerce illégal d'espèces sauvages et l'élimination de leur consommation pour protéger la vie et la santé des populations, consolidant davantage le cadre juridique d'interdiction complète de la chasse, du commerce et du transport d'animaux sauvages terrestres à des fins alimentaires. Cette décision a été saluée par le World Wildlife Fund (WWF).
La vente d'animaux sauvages est illégale en Chine. Un tel acte, une fois découvert, sera arrêté et puni par la loi.
Il n'y a pas de prétendus « marchés humides d'animaux sauvages » en Chine. La notion même du « marché humide » n'existe pas pour les Chinois. Ce que nous avons, ce sont des marchés agricoles ou des marchés de volailles vivantes et de fruits de mer, où des produits agricoles frais comme poisson, viande, légumes et fruits de mer sont en vente. Certains d'entre eux vendent aussi de la volaille vivante. Ces marchés n'ont aucune différence de fond avec les marchés aux poissons ou les marchés de fruits et légumes des pays occidentaux. On peut trouver ce genre de marchés non seulement en Chine, mais aussi dans nombre d'autres pays, et ils jouent un rôle important dans la vie quotidienne des habitants locaux. Par ailleurs, leur ouverture et exploitation ne sont interdites par aucun instrument juridique international. Ce sont exactement les marchés agricoles de ce genre qui ont été rouverts à Wuhan.
Les études démontrent une très faible homologie entre la COVID-19 et les coronavirus connus identifiés sur le bétail et la volaille. C'est en nous basant sur cette conclusion scientifique et en tenant compte de l'importance des marchés de volailles vivantes et de fruits de mer pour la vie quotidienne du peuple que nous avons autorisé leur réouverture là où les mesures de contrôle sont strictement appliquées et les conditions sanitaires, assurées. La Chine attache une grande importance à la prévention des épidémies. Afin d'éliminer toutes les failles de sécurité, les autorités compétentes et les gouvernements locaux ont pris un ensemble de mesures rigoureuses pour que la gestion de ces marchés soit renforcée, que les autorités locales, les opérateurs et les vendeurs s'acquittent pleinement de leurs responsabilités, et que des protocoles anti-épidémiques soient dûment appliqués. Les autorités compétentes effectuent, conformément à la loi chinoise sur la prévention des maladies animales contagieuses, des inspections sanitaires sur les volailles vivantes et les fruits de mer, et veilleront également à une application effective de toutes les mesures de prévention et de contrôle des maladies animales contagieuses. Compte tenu de la situation actuelle à Wuhan, dans le Hubei, le marché des fruits de mer de Huanan demeure fermé.
8. Allégation mensongère : La dissimulation et la communication tardive d'informations par la Chine au début de la COVID-19 ont entraîné la propagation du virus.
Réalité : Il s'agit d'une attaque inattendue d'un virus inconnu contre les êtres humains. Il a fallu du temps pour l'étudier et le comprendre. La Chine a communiqué sans tarder les informations pertinentes au reste du monde de manière ouverte, transparente et responsable.
Le 27 décembre 2019, la Dr Zhang Jixian, directrice du Département de la médecine respiratoire et des soins intensifs à l'Hôpital de Médecine chinoise et occidentale du Hubei, a signalé trois cas de pneumonie d'origine inconnue immédiatement après la consultation. Il s'agissait du premier signalement de cas suspects d'une nouvelle maladie par les autorités locales chinoises. Le jour même, le CDC de Wuhan a mené une enquête épidémiologique et des tests sur les patients concernés.
Le 30 décembre 2019, la Commission municipale de la Santé de Wuhan a publié deux avis d'urgence sur le signalement et le traitement de la pneumonie d'origine inconnue.
Le 31 décembre 2019, la Commission municipale de la Santé de Wuhan a publié un rapport de situation sur la pneumonie d'origine inconnue à Wuhan. Le même jour, la Chine a informé le Bureau de l'OMS en Chine des cas de pneumonie d'origine inconnue détectés à Wuhan.
Le 3 janvier 2020, la Chine a commencé à envoyer régulièrement et sans tarder les mises à jour de la situation à l'OMS, à d'autres pays dont les États-Unis, et aux régions chinoises de Hong Kong, de Macao et de Taiwan. Du 3 janvier au 3 février, elle a fait 30 communications aux États-Unis sur l'évolution de la situation et les mesures qu'elle avait adoptées.
À la suite du premier signalement public de cas par la Commission municipale de la Santé de Wuhan le 31 décembre 2019, la Chine a achevé l'identification et le séquençage du virus le 7 janvier 2020 et a partagé le 11 janvier les informations sur la séquence du génome avec l'OMS et les autres pays. Le 10 janvier, l'Institut de virologie de Wuhan de l'Académie chinoise des sciences et d'autres institutions spécialisées ont mis au point les premiers kits de test et intensifié la R&D sur les vaccins et les médicaments efficaces. Le 20 janvier, la pneumonie à nouveau coronavirus a été inclue par la Commission nationale de la Santé sur la liste des maladies infectieuses définies par la loi chinoise. Depuis le 24 janvier, les cas de COVID-19 sont directement signalés en ligne.
Quant aux États-Unis, il fallait attendre jusqu'au 13 mars pour que l'état d'urgence soit décrété dans le pays, 70 jours après le premier signalement fait par la Chine le 3 janvier et 40 jours après la fermeture des frontières appliquée par les autorités américaines le 2 février aux Chinois et à tous les étrangers ayant voyagé en Chine pendant les 14 jours précédents.
Le 1er mai, le CDC américain a publié sur son site web un rapport rédigé par sa directrice adjointe principale, la Dr Anne Schuchat, et son équipe de réponse au nouveau coronavirus. Il a été indiqué dans le rapport qu'après le signalement du premier cas confirmé aux États-Unis le 21 janvier, l'épidémie semblait être contenue en février, puis s'était rapidement aggravée dans le pays. Toujours selon ce rapport, divers facteurs ont contribué à l'accélération de la propagation du virus entre février et mars, notamment l'importation continue de cas liée aux voyages, aux grands rassemblements, à l'introduction du virus dans les lieux de travail à haut risque et les zones densément peuplées, à la transmission cryptique résultant de tests limités et à la transmission asymptomatique et présymptomatique.
9. Allégation mensongère : La Chine a arrêté le Dr Li Wenliang, lanceur d'alerte sur le nouveau coronavirus, pour dissimuler les informations sur le virus.
Réalité : Le Dr Li Wenliang n'est pas un lanceur d'alerte, il n'a pas été arrêté.
Tous les pays ont des règles strictes sur l'identification des maladies infectieuses. C'est une pratique courante.
La Loi de la République populaire de Chine sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses a établi des procédures et des règles d'approbation strictes sur la notification, la vérification et la diffusion d'informations d'une maladie infectieuse.
La Dr Zhang Jixian, spécialiste des maladies respiratoires, a été la première à signaler des cas d'infection et a été récompensée pour cette contribution.
Le 30 décembre 2019 (trois jours après le signalement par la Dr Zhang Jixian des cas de pneumonie d'origine inconnue et un jour avant la publication des informations concernées par Wuhan), dans l'après-midi, l'ophtalmologue Dr Li Wenliang a envoyé, dans une conversation sur WeChat avec ses anciens camarades de classe, un message affirmant qu'« il y avait sept cas confirmés de SRAS », et leur a demandé de ne pas diffuser l'information. Cependant, des captures d'écran de la conversation ont été divulguées et très vite relayées sur Internet, et ont semé la panique. Le 3 janvier, le Dr Li a été convoqué au bureau de la police de Wuhan pour une enquête et s'est vu adresser une lettre de réprimande l'exhortant de cesser de diffuser des informations non confirmées. À la mi-janvier, le Dr Li a commencé à montrer des symptômes de la COIVD-19. Le 31 janvier, il a été testé positif. Il est décédé le 7 février malgré tous les soins qui lui ont été prodigués. Le jour même, la Commission nationale de la Santé a publiquement exprimé ses condoléances pour son décès. La Commission nationale de Surveillance a décidé d'envoyer une mission d'inspection à Wuhan pour enquêter sur les questions liées au Dr Li.
Le 19 mars, la mission d'inspection a publié ses conclusions et tenu un point de presse. Le jour même, le Bureau de la Sécurité publique de Wuhan a annoncé la décision de révoquer la lettre de réprimande, en soulignant une mauvaise application de la loi dans le cas du Dr Li.
Le Dr Li Wenliang était un bon médecin. Il était membre du Parti communiste chinois, et non un « personnage anti-établissement » comme certains le qualifient. Le 5 mars, lui a été décerné le titre honorifique de « travailleur modèle du système national de santé publique dans la lutte contre la COVID-19 ». Le 2 avril, il a été honoré en tant que martyr. Coller au Dr Li Wenliang l'étiquette de « héros anti-établissement » ou d'« éveilleur » est irrespectueux envers lui et sa famille, et c'est une manipulation politique dénuée de toute moralité. Le 28 avril, jour où le Comité central de la Ligue de la jeunesse communiste de Chine et la Fédération nationale de la jeunesse tenaient conjointement la 24e cérémonie de remise des « Médailles du 4 mai » aux modèles éminents des jeunes chinois, le Dr Li Wenliang a été honoré à titre posthume. L'Institut des médias indépendants a mené une enquête approfondie sur la façon dont les médias ont déformé la réalité dans leur reportage sur le Dr Li, et conclu qu'il n'était tout simplement pas logique de décrire ce qui était arrivé au Dr Li comme preuve de la dissimulation par le gouvernement chinois d'informations sur le virus.
10. Allégation mensongère : La Chine a tardé à fournir les informations sur la transmission interhumaine du virus. En conséquence, les États-Unis et le reste du monde n'ont pas pu connaître suffisamment la contagiosité et la virulence du virus, et n'ont donc pas réagi assez rapidement.
Réalité : Les messages envoyés par la Chine et l'OMS ont été opportuns et forts. Les États-Unis connaissent depuis le début le danger du virus.
Il faut tout un processus scientifique rigoureux pour déterminer si un nouveau virus peut être transmis entre humains. Le 9 janvier, un groupe d'experts chinois avait déjà confirmé aux médias que l'agent pathogène était identifié, à ce stade, comme un nouveau coronavirus. Le 20 janvier, le groupe d'experts de haut niveau de la Commission nationale de la Santé a informé les médias que le nouveau coronavirus pouvait être transmis de personne à personne. Ce jour-là, les États-Unis n'ont signalé aucun cas confirmé. Le 23 janvier, la Chine a envoyé un avertissement puissant au monde en mettant en confinement Wuhan, une ville de 12 millions d'habitants. Le même jour, les États-Unis n'ont signalé qu'un seul cas.
Le 22 janvier, l'OMS a averti sur son site web que le coronavirus pourrait être transmis entre humains. Le 27 janvier, l'OMS a relevé le niveau de risque posé par la COVID-19 au niveau mondial de « modéré » à « élevé », notant que le risque était « très élevé » en Chine et « élevé » au niveau régional. Le 30 janvier, le Comité d'urgence du Règlement sanitaire international de l'OMS s'est réuni et a déclaré l'épidémie «urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) ».
Les États-Unis ont été le premier pays à évacuer le personnel de son consulat général à Wuhan et à annoncer des restrictions d'entrée pour tous les citoyens chinois : Le 25 janvier déjà, les États-Unis ont annoncé la fermeture de leur consulat général à Wuhan et l'évacuation de son personnel; le 2 février, les États-Unis ont fermé leurs frontières à tous les citoyens chinois et ressortissants étrangers qui s'étaient rendus en Chine au cours des 14 jours précédents, alors que huit cas seulement ont été signalés aux États-Unis ce jour-là.
Il a fallu attendre jusqu'au début mars pour que l'administration américaine a reconnu avec sérieux le danger et la gravité de la propagation du virus aux États-Unis.
Dans son article, Jeffrey Sachs, économiste américain renommé et directeur du Centre pour le développement durable de l'Université Columbia, a critiqué l'administration américaine pour avoir porté des accusations téméraires contre la Chine, les qualifiant d'illogiques et dangereuses. Il a déclaré que l'affirmation de l'administration américaine selon laquelle la Chine est la cause des problèmes des États-Unis est un gros mensonge et rappelle l'ère McCarthy.
https://www.jeffsachs.org/blog/m222zmwdpm83mc32ntfbgr38hml4mj
Les autorités taiwanaises ont affirmé que CDC taiwanais avait averti l'OMS par e-mail de l'existence d'une transmission interhumaine de la COVID-19 fin décembre 2019, mais que l'OMS avait caché ces informations au monde entier. En réponse à cette allégation, le Dr Michael Ryan, Directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d'urgence sanitaire, a précisé le 4 mai que l'e-mail envoyé depuis Taiwan le 31 décembre 2019 n'était pas un avertissement, mais une demande d'informations supplémentaires sur les cas de pneumonie atypique rapportés par des médias. Il s'est demandé pourquoi cette histoire continuait à circuler.
11. Allégation mensongère : La Chine n'est pas transparente dans la publication des chiffres. Le nombre officiel de cas confirmés et de décès est trop faible pour être vrai. Les chiffres réels sont au moins 50 fois plus élevés.
Réalité : La Chine a été totalement ouverte et transparente sur les chiffres publiés. Ces chiffres peuvent résister à l'épreuve de l'histoire.
Depuis le 21 janvier, la Commission nationale de la Santé de la Chine a commencé à publier quotidiennement les informations liées à la situation de la COVID-19 du jour précédent sur son site officiel et via ses comptes sur les réseaux sociaux. Depuis le 27 janvier, le mécanisme de contrôle et de traitement collectif du Conseil des Affaires d'État organise des points de presse quotidiens pour publier les informations clés et répondre aux questions des journalistes chinois et étrangers. Plus de 3 000 conférences de presse ont eu lieu aux niveaux national et local depuis le début de la COVID-19. Des représentants du gouvernement, des personnels soignants, des experts et des personnes guéries ont rencontré la presse et répondu à toutes les questions posées.
http://paper.people.com.cn/rmrb/html/2020-05/05/nw.D110000renmrb_20200505_2-03.htm
C'est sur la base de ces informations que la Chine a décidé de promouvoir la reprise du travail et de la production sur toute la ligne en poursuivant les mesures de contrôle nécessaires pour rétablir l'ordre économique et social normal. La levée du confinement à Wuhan 76 jours après sa mise en place en est un bel exemple.
Le nombre relativement faible de cas confirmés et de décès en Chine est dû aux mesures les plus complètes, les plus strictes et les plus rigoureuses prises sans tarder par le gouvernement chinois, comme la fermeture des voies de sortie depuis Wuhan. Le magazine Science a estimé dans un rapport que ces mesures avaient permis à la Chine d'éviter au moins 700 000 infections.
Le gouvernement chinois place depuis toujours le peuple au centre de ses préoccupations et accorde la première priorité à la vie humaine. La Chine a pris en charge toutes les personnes infectées et fait tout son possible pour augmenter le taux de guérison et réduire le taux de mortalité. Tous les cas suspects et personnes ayant des contacts étroits ont été mis en quarantaine dans des lieux désignés. Ces mesures ont permis de couper la transmission et d'endiguer la propagation du virus. C'est pourquoi un taux d'infection relativement bas a été enregistré à l'échelle nationale. La province du Hubei, à elle seule, a vu guérir plus de 3 600 patients âgés de 80 ans et plus, dont sept centenaires.
Le 22 janvier, dans la soirée, le Directeur général de l'OMS le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a affirmé à Genève que la coopération et la transparence de la Chine étaient très louables. Dans une interview accordée à des médias américains en mars, le Dr Bruce Aylward, Chef d'équipe de la mission conjointe OMS-Chine sur la COVID-19, a répondu à des questions sur les chiffres officiels chinois en disant qu'il n'avait rien vu qui suggérait une manipulation des chiffres.
Le 3 mars, le Dr Bruce Aylward, conseiller supérieur du Directeur général de l'OMS, a affirmé dans une interview accordée au média américain VOX que la Chine n'avait rien caché. Et les informations qu'il a collectées lors des entretiens avec des médecins de divers hôpitaux et d'autres parties pourraient aider à corroborer les chiffres publiés par la Chine.
https://www.vox.com/2020/3/2/21161067/coronavirus-covid19-china
Le 28 avril, l'économiste américain Christoffer Koch et l'économiste britannique Ken Okamura ont publié conjointement un article basé sur des études des informations en provenance de la Chine, de l'Italie et des États-Unis. Ils ont découvert que les données de la Chine suivaient la loi de Benford, comme celles des États-Unis et de l'Italie. Ils ont ainsi conclu qu'il n'y avait aucune possibilité d'une manipulation de chiffres.
Nicholas A Christakis, professeur de Yale et co-auteur de l'article Le flux de population détermine la distribution spatio-temporelle de la COVID-19 en Chine dans le magazine Nature, a twitté le 29 avril que les conclusions de l'article confirmaient l'exactitude des rapports chinois relatifs aux cas de la COVID-19, car une source différente d'informations (données de la mobilité humaine basées sur les services de télécommunication) permettait aussi de prédire le nombre de cas, qui correspondait d'ailleurs aux prévisions épidémiologiques.
https://twitter.com/NAChristakis/status/1255466011672879109
Le 5 mai, le Dr Gauden Galea, Représentant de l'OMS en Chine, a déclaré que l'OMS était en communication technique constante avec la Chine depuis le 3 janvier sur la gravité, la dynamique de transmission, la possibilité d'une transmission interhumaine soutenue, le cours clinique et l'efficacité des traitements, et que l'OMS avait fourni des informations détaillées à la communauté internationale conformément au Règlement sanitaire international.
http://www.xinhuanet.com/politics/2020-05/06/c_1125945126.htm
12. Allégation mensongère : La révision par Wuhan du nombre de cas confirmés et de décès montre une fois de plus que la Chine a dissimulé un grand nombre de cas au début de la COVID-19 dans le pays.
Réalité : La révision de chiffres par Wuhan est une pratique internationale courante. En fait, cela prouve justement que la Chine est ouverte, transparente et responsable.
Le 17 avril, Wuhan a émis une notification révisant le nombre de cas confirmés à 50 333 au total, soit 325 de plus, et celui de décès à 3 869, soit 1 290 de plus, conformément à la Loi de la République populaire de Chine sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses, au Règlement sur la préparation et la réponse aux urgences de santé publique, au Règlement d'application de la Loi de la République populaire de Chine sur les statistiques et au Règlement sur l'administration de l'enregistrement des informations sur les décès (règlement provisoire).
C'est par un sens aigu des responsabilités envers l'histoire, le peuple et les victimes du coronavirus que la ville de Wuhan a pris l'initiative de réviser les chiffres concernés dans le respect des faits. L'écart entre les chiffres s'explique par les quatre raisons suivantes : Premièrement, au début de la COVID-19 en Chine, les hôpitaux locaux étaient submergés à cause de l'afflux de patients et les lits faisaient grand défaut. Certains patients n'ont donc pas pu être hospitalisés et sont décédés à domicile. Deuxièmement, au pic de la COVID-19, les hôpitaux étaient surchargés et les personnels soignants étaient trop occupés à traiter les patients, ce qui a entraîné des signalements de cas retardés, inadéquats ou inexacts. Troisièmement, en raison d'une augmentation rapide du nombre des établissements médicaux désignés pour traiter les patients de la COVID-19, dont des hôpitaux relevant des gouvernements central, provincial, municipal et de district, ainsi que des hôpitaux gérés par entreprises, des hôpitaux privés et des hôpitaux de fortune, un petit nombre de ces établissements n'étaient pas enregistrés ou n'ont pas signalé les cas en temps opportun au réseau d'informations général. Quatrièmement, des cas de décès n'ont pas été adéquatement enregistrés. Certains d'entre eux ont été enregistrés à plusieurs reprises et d'autres de manière inexacte.
Pour garantir l'exactitude des chiffres révisés, la ville de Wuhan a mis en place un groupe de travail pour étudier les mégadonnées liées à la COVID-19 et son aspect épidémiologique. Elle a comparé le nombre de cas confirmés et de cas décédés pour dédupliquer ou compléter les informations en utilisant pleinement en ligne les systèmes de la ville de mégadonnées liées à la COVID-19, d'information sur les services funéraires et d'information sur l'administration médicale ainsi que les tests des acides nucléiques. Par des moyens hors ligne, elle a collecté les données de tous les lieux liés à la maladie sans rien négliger, y compris les cliniques de fièvre, les hôpitaux, les hôpitaux de fortune, les établissements d'observation médicale, les quartiers ayant des cas confirmés, ainsi que les prisons, les centres de détention, les maisons de soins et d'autres sites spéciaux administrés par les services judiciaires, civils et de sécurité publique. Les informations de chaque personne infectée ont été collectées et vérifiées auprès des établissements médicaux, des quartiers, des commissariats de police au niveau des quartiers, et des lieux de travail et des familles des patients, pour s'assurer que toutes ces informations sont exactes.
La révision des normes statistiques est une pratique courante à l'échelle internationale. Le 29 avril, le gouvernement britannique a commencé à compter les cas de décès en dehors des hôpitaux et sur cette base, il a révisé les chiffres. Le 17 avril, le gouvernement espagnol a publié une ordonnance pour que toutes les collectivités locales adoptent une norme harmonisée de collecte de données et a déclaré que les chiffres publiés seraient révisés.
13. Allégation mensongère : La Chine diffuse de fausses informations sur la COVID-19.
Réalité : La Chine publie les informations de manière ouverte et transparente, tandis qu'aux États-Unis, certains politiciens, chercheurs et médias hostiles à la Chine ne cessent de l'attaquer et de la dénigrer. La Chine est victime de la désinformation.
Dans un esprit ouvert, transparent et responsable, le gouvernement chinois a communiqué au reste du monde les informations relatives à la COVID-19, partagé ses expériences de contrôle et de traitement et engagé la coopération internationale en la matière, ce qui est hautement apprécié par la communauté internationale. Jusqu'au 8 mai, le Président Xi Jinping a participé au Sommet extraordinaire du G20 sur la lutte contre la COVID-19 et a eu 49 entretiens téléphoniques avec 39 dirigeants étrangers et responsables d'organisations internationales. Le Premier Ministre Li Keqiang a eu 13 entretiens téléphoniques avec 11 dirigeants étrangers et responsables d'organisations internationales et a participé au Sommet extraordinaire ASEAN-Chine-Japon-République de Corée (10+3) sur la COVID-19. Le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu 80 entretiens téléphoniques avec 48 ministres des Affaires étrangères et responsables d'organisations internationales. Le partage par la Chine de manière ouverte de ses expériences utiles de contrôle et de traitement et sa contribution importante apportée à la coopération internationale contre la COVID-19 ont été hautement appréciés et largement reconnus par la communauté internationale.
Dans une interview en ligne accordée à CNN le 27 avril, le rédacteur en chef de la revue The Lancet Richard Horton a dit que quand la Chine avait obtenu des informations sur le coronavirus, elle en avait informé sans tarder l'OMS le 31 décembre 2019. « Nous devons être reconnaissants au gouvernement chinois et à l'OMS ! Ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour alerter la communauté internationale sur la gravité de cette pandémie. » a-t-il dit.
Lors du 33e Sommet de l'Union Africaine en Éthiopie, le Président de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies Tijjani Muhammad-Bande a dit que la Mission permanente de Chine auprès des Nations Unies avait communiqué à l'ONU les informations détaillées sur la COVID-19. Selon lui, la publication rapide et transparente des informations par le gouvernement chinois a permis au reste du monde de connaître la situation en Chine et favorisé l'endiguement de la propagation du virus par la coopération multilatérale.
Le 20 avril, The Grayzone, site d'information indépendant américain, a révélé dans un article comment des journalistes conservateurs américains ont collaboré avec l'administration américaine pour diffuser de fausses informations. Dans son article prétendu « révélateur » mais auto-contradictoire du 14 avril, Josh Rogin, journaliste du Washington Post qui s'habitue à fabriquer des fake news, a évoqué de manière ambiguë des éléments de télégrammes de l'Ambassade des États-Unis en Chine et qualifié un activiste anti-chinois de « scientifique ». Le lendemain soir, le sénateur républicain Tom Cotton a prétendu que le gouvernement chinois devrait être tenu responsable de toutes les pertes causées par la COVID-19. Le 17 avril, le Secrétaire d'État américain Mike Pompeo a cherché à faire circuler cette assertion fallacieuse dans le monde, en demandant à la Chine de laisser des experts entrer dans l'Institut de virologie de Wuhan pour une enquête.
14. Allégation mensongère : Le système politique chinois est à l'origine des problèmes.
Réalité : Le virus ne connaît ni idéologie ni système social. Le PCC et le gouvernement chinois ont agi résolument et joué un rôle décisif pour diriger le peuple chinois dans la marche vers la victoire de cette guerre sanitaire. Le système politique chinois a permis d'unir et de mobiliser efficacement les 1,4 milliard de Chinois sur le vaste territoire de 9,6 millions de km2, de surmonter toutes sortes de difficultés qu'un pays en développement pourrait rencontrer et de mobiliser toutes les forces et ressources. C'est une garantie politique solide pour vaincre le virus. Les faits montrent que le système social et la voie de développement choisis par le peuple chinois sont adaptés aux réalités nationales et que le PCC bénéficie d'un soutien ferme et large du peuple chinois. De plus, la Chine n'a aucune intention d'exporter son système politique.
Le 23 janvier 2020, le commandement municipal de Wuhan pour la réponse à la COVID-19 a annoncé la fermeture temporaire des voies de sortie depuis Wuhan. Deux jours plus tard, 30 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale ont déclenché le plan de réponse de niveau 1. Depuis le 24 janvier, plus de 330 équipes médicales composées de 42 000 professionnels de santé à travers le pays sont successivement venues en renfort au Hubei et se sont battues contre le virus en première ligne. Dans la nuit du 25 janvier, trois équipes médicales de l'Armée populaire de Libération sont arrivées à Wuhan depuis Shanghai, Chongqing et Xi'an. Des partenariats d'assistance ciblée ont été établis entre 19 provinces et les 16 autres villes et département autonome du Hubei pour assurer l'approvisionnement de cette province durement touchée en matériel médical clé et produits de première nécessité.
En mobilisant les ressources humaines et matérielles, la Chine a construit en 10 jours l'hôpital Huoshenshan équipé de 1 000 lits et en 15 jours l'hôpital Leishenshan équipé de 1 600 lits. Et 16 hôpitaux de fortune ont été créés en peu de temps avec une capacité totale de plus de 13 000 lits, soit un hôpital de plus toutes les 36 heures.
Dès le début de la COVID-19, la Chine a souligné l'impératif de dépister, de signaler, de mettre en quarantaine et de traiter les cas le plus tôt possible, et d'accueillir les patients en état grave dans les hôpitaux désignés pour qu'ils y soient soignés par les meilleurs médecins et avec les meilleures ressources médicales. On a effectué un contrôle méthodique et généralisé et mis en place un système de quadrillage pour que tous ceux qui en ont besoin puissent accéder aux services de dépistage, de quarantaine et de traitement dans les hôpitaux.
À Wuhan, plus de 44 500 membres du Parti ont été envoyés dans 13 800 quartiers de résidence, formant par-là une ligne de défense solide contre la COVID-19. Appliquées dans l'ensemble du pays, les mesures de « distanciation sociale » trouvent un écho favorable chez la population et sont strictement observées, ce qui a permis d'endiguer efficacement la propagation du virus.
La communauté internationale a hautement apprécié les mesures prises par la Chine pour lutter contre la COVID-19. Lors de sa rencontre avec le Président Xi Jinping le 28 janvier en Chine, le Directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a affirmé que la Chine avait pris des actions rapides et massives rarement vues dans le monde, ce qui, selon lui, illustre la rapidité, l'ampleur et l'efficacité de la mobilisation chinoise et fournit des expériences utiles aux autres pays. Lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'Union Africaine le 8 février, le Secrétaire général de l'ONU António Guterres a salué l'effort « remarquable » de la Chine pour freiner la propagation du virus.
Lors de la conférence de presse de la mission conjointe OMS-Chine sur la COVID-19 le 24 février, le Dr Bruce Aylward, conseiller supérieur du Directeur général de l'OMS, a affirmé que la Chine avait pris les mesures de contrôle les plus ambitieuses, les plus agiles et les plus rigoureuses de l'histoire et avait ainsi changé le cours de l'évolution de la COVID-19. Selon lui, ce qu'a fait la Chine était jusqu'alors la seule approche prouvée réussie.
Le 6 mai, l'institut de sondage singapourien Blackbox Research a publié le rapport d'une enquête en ligne menée conjointement avec l'institut international d'études de marché Toluna sur 12 500 personnes dans 23 économies. Les sondés ont été invités à évaluer la réponse de leurs gouvernements à la COVID-19 par quatre indicateurs clés : le leadership politique, le leadership des entreprises, les quartiers et les médias. Les résultats placent à la tête de ces économies la partie continentale de la Chine avec un score global de 85 sur 100, et 85% des sondés dans la partie continentale de la Chine sont convaincus que leur pays sortira plus fort de ces épreuves.
15. Allégation mensongère : La Chine a expulsé des journalistes américains pour cacher la vérité sur la COVID-19.
Réalité : Les mesures prises par la Chine sont une réponse à la répression américaine de longue date contre les médias chinois aux États-Unis, et surtout à la récente expulsion de 60 journalistes chinois. La Chine a publié en temps opportun les informations dans un esprit ouvert, transparent et responsable.
Les États-Unis n'ont cessé d'intensifier la répression politique contre les médias chinois présents sur leur territoire. En décembre 2018, le Département américain de la Justice a demandé à CGTN America de s'enregistrer en tant qu'« agent étranger ». Le 18 février 2020, le Département d'État américain a désigné cinq médias chinois aux États-Unis, dont l'Agence Xinhua, comme « missions étrangères ».
Les États-Unis ont adopté une politique de visa discriminatoire à l'égard des journalistes chinois en leur accordant seulement des visas à entrée unique. Depuis 2018, les demandes de visa de plus de 30 journalistes chinois ont été indéfiniment reportées voire refusées par les États-Unis.
Le 2 mars 2020, le Département d'État américain a annoncé la décision de réduire, à partir du 13 mars, de 40% les effectifs des employés chinois des cinq médias chinois aux États-Unis désignés comme « missions étrangères », cela revient à expulser de facto 60 journalistes chinois présents sur le sol américain.
Depuis le début de la COVID-19, la Chine a publié chaque jour en ligne des données sur la maladie dans un esprit ouvert, transparent et responsable. Chaque jour ouvrable, les journalistes étrangers basés en Chine peuvent assister aux conférences de presse de la cellule interministérielle du Conseil des Affaires d'État pour le contrôle et le traitement de la COVID-19, du Bureau de l'Information du Conseil des Affaires d'État et du Ministère des Affaires étrangères, où ils peuvent poser toutes les questions sur la COVID-19 qui les intéressent. Ils ont eu des entretiens avec des responsables des organismes d'État et des collectivités locales ainsi qu'avec des experts et des universitaires. Un grand nombre de correspondants étrangers sont allés à Wuhan et ont publié beaucoup de reportages de première main. Tout cela démontre que le monde peut avoir un accès libre aux informations sur la situation en Chine.
Les médias et les journalistes étrangers sont toujours les bienvenus en Chine pour exercer leur métier conformément aux lois et règlements chinois, et ils continueront de bénéficier des facilités et des concours de la Chine. Ce à quoi nous nous opposons, c'est le parti pris idéologique contre la Chine, les fausses nouvelles fabriquées sous couvert de la liberté de la presse et tout acte de violation de la déontologie du journalisme.
16. Allégation mensongère : La Chine contrôle et soudoie l'OMS.
Réalité : La Chine soutient fermement le multilatéralisme. Elle maintient depuis de longues années de bonnes relations de communication et de coopération avec l'OMS, sans jamais tenter de la manipuler. La suspension de la contribution des États-Unis, le premier contributeur de l'Organisation, a fait l'objet d'une opposition unanime de la communauté internationale.
L'OMS est une institution spécialisée des Nations Unies chargée de la sécurité de la santé publique qui compte 194 États membres. Parmi les 21 membres de son équipe dirigeante, 11 viennent des États-Unis, de l'Union européenne, du Canada et de l'Australie, et un seul membre vient de la Chine. Ils sont tous médecins, épidémiologistes, secouristes ou spécialistes de santé publique formés ou en exercice de leurs métiers.
https://www.who.int/dg/who-headquarters-leadership-team
Pour les années 2018 et 2019, la Chine était le 3e contributeur en termes de contributions fixées de l'OMS, après les États-Unis et le Japon. Selon les informations officielles de l'OMS, les contributions fixées ne représentent que moins d'un quart de son financement total, le reste étant des contributions volontaires. Si on prend en compte ces deux sources de financement, la Chine sera le 9e contributeur au budget de l'Organisation. Si on y ajoute les dons des entreprises et des ONG, le classement de la Chine sera encore plus bas.
17. Allégation mensongère : Taiwan a averti l'OMS, dès le 31 décembre, de la transmission de la COVID-19 entre humains, mais cela n'a pas été pris au sérieux.
Réalité : La région chinoise de Taiwan n'a donné aucune alerte à l'OMS. Ce qu'elle a fait était de demander plus d'informations auprès de l'OMS après que la Commission municipale de la Santé de Wuhan avait signalé la maladie.
Après l'annonce le 31 décembre 2019 par la municipalité de Wuhan de la découverte de cas de pneumonie de cause inconnue, le département sanitaire local de Taiwan a adressé une lettre à la Commission nationale de la Santé de Chine pour lui demander plus d'informations sur ce qu'avait annoncé la Commission municipale de Wuhan. La Commission nationale y a vite répondu par écrit via les points de contact désignés par l'Accord inter-détroit sur la coopération médicale et de santé publique. Le jour même, le dépatement sanitaire de Taiwan a envoyé à l'OMS le prétendu mail d'« alerte », sans mentionner la « transmission entre humains ». Il s'agissait essentiellement d'une demande d'informations auprès de l'Organisation. Les faits sont bien clairs : La partie continentale de la Chine a d'abord publié l'information, et le département sanitaire de Taiwan l'a ensuite reprise. Prétendre que Taiwan l'aurait signalée le premier à l'OMS est totalement infondé.
L'OMS a clairement indiqué à maintes reprises que la région chinoise de Taiwan, au lieu de l'« alerter », lui avait simplement demandé plus d'informations, et elle avait déjà reçu plusieurs demandes de la part d'autres parties avant Taiwan,. L'OMS a de nouveau donné des clarifications lors de sa conférence de presse le 20 avril. Ce n'est qu'au 21 janvier que le premier cas de la COVID-19 a été confirmé dans la région chinoise de Taiwan. Avant cette date, elle ne disposait d'aucune information sur les cas cliniques, et n'a donc aucune possibilité de donner une quelconque « conclusion d'une transmission entre humains ».
18. Allégation mensongère : La Chine a bloqué la candidature de Taiwan à l'OMS, mettant en danger la santé de la population de Taiwan.
Réalité : Taiwan, partie intégrante de la Chine, n'a pas le droit de rejoindre l'OMS, dont l'adhésion est réservée aux seuls États souverains. Il n'y a aucun obstacle empêchant la coopération technique entre la région de Taiwan et l'OMS.
Institution spécialisée des Nations Unies, l'Organisation mondiale de la Santé est constituée d'États souverains et seuls les États membres des Nations Unies peuvent y adhérer. Taiwan, en tant que partie intégrante de la Chine, n'a pas le droit d'en devenir membre.
Lors de son adhésion au Règlement sanitaire international (RSI), la Chine a déclaré que le RSI s'applique à l'ensemble du territoire de la République populaire de Chine, y compris la Région administrative spéciale de Hong Kong, la Région administrative spéciale de Macao et la province de Taiwan.
Comme l'ont convenu le gouvernement chinois et l'OMS, un point de contact RSI de l'OMS a été mis en place dans la région de Taiwan et celle-ci dispose d'un compte au site d'information sur les événements de l'OMS, lui permettant d'avoir un accès immédiat aux informations publiées par l'Organisation sur les urgences de santé publique de portée internationale. Il n'y a aucun obstacle à la coopération technique entre la région chinoise de Taiwan et l'OMS. Entre début 2019 et début mai 2020, 16 groupes d'experts de la région de Taiwan, au total 24 personnes/fois, ont participé aux réunions techniques organisées par l'OMS.
Après l'apparition de la COVID-19, la Commission nationale de la Santé de Chine a sans tarder communiqué les informations y relatives à la région de Taiwan. Jusqu'au 6 mai, la partie continentale a communiqué 148 fois lesdites informations à la région de Taiwan. À la mi-janvier, la partie continentale a organisé à l'intention des experts de Taiwan une visite de terrain à Wuhan sur le diagnostic et le traitement des patients infectés ainsi que la gestion de la situation épidémique.
19. Allégation mensongère : La Chine est responsable de la propagation mondiale de la COVID-19. Il faut mener des enquêtes et des poursuites contre la Chine pour qu'elle assume ses responsabilités et paie des indemnités.
Réalité : Demander à la Chine d'assumer des responsabilités et de payer pour la COVID-19 n'a aucun fondement juridique. Il s'agit en effet d'une tentative de certains hommes politiques américains de se dérober à leurs responsabilités pour des raisons de politique intérieure.
La COVID-19 est une catastrophe naturelle et non une crise causée par l'homme. La Chine, tout comme d'autres pays, en est victime, et non coupable.
Une pandémie relève des crises de santé publique d'ordre mondial. Il n'existe pas de soi-disant « responsabilité de l'État » du premier pays touché. Si l'on prend l'exemple du sida qui a été détecté pour la première fois aux États-Unis dans les années 1980 et s'est depuis propagé dans le monde entier, on peut constater que la communauté internationale n'a jamais attribué les responsabilités aux États-Unis ni leur a réclamé des indemnités.
Les États-Unis ne peuvent s'appuyer sur aucun fondement juridique pour attribuer les responsabilités à la Chine et lui réclamer des indemnités. En vertu du droit international, « la responsabilité de l'État » n'aura lieu que lorsque les actes de l'État responsable constituent une violation du droit international et qu'il existe un lien de causalité entre ces actes et les pertes subies par l'État lésé. Les actions chinoises de contrôle et de traitement de la COVID-19 ne transgressent aucune loi internationale et n'ont aucun lien de causalité avec les pertes que les États-Unis pourraient subir en raison de l'éclatement de la COVID-19. Les prétendues enquêtes menées par les États-Unis sur la Chine relèvent de la logique de la présomption de culpabilité.
Il n'y a pas de traité ou d'accord bilatéral entre la Chine et les États-Unis sur la santé publique et les urgences. Aussi n'existe-il aucune violation d' obligations bilatérales. Bien que le Règlement sanitaire international (RSI) exige seulement de l'État partie qu'il notifie à l'OMS un événement de santé publique, la Chine a informé à temps les États-Unis des évolutions de la situation et a continué de le faire. Les États-Unis ont été parmi les premiers pays à être informés de ce qui s'était passé en Chine et ont reçu des mises à jour continues. Face à la COVID-19, la Chine, toujours dans une attitude d'ouverture, de transparence et de responsabilité, a publié des informations et signalé à l'OMS sans délai, pris les mesures les plus exhaustives, rigoureuses et effectives et rempli scrupuleusement ses devoirs et obligations stipulés dans le RSI.
Les prétendus procès aux États-Unis sont bel et bien des poursuites indues mal intentionnées. Ils ne s'appuient sur aucun fait établi, et sont contraires aux principes juridiques de base. Selon le principe de l'égalité souveraine dans le droit international, les actions souveraines des gouvernements chinois à tous les niveaux dans le contrôle et le traitement de la COVID-19 ne relèvent pas de la juridiction des tribunaux américains. Ces poursuites injustifiées n'aident en rien les actions américaines contre la COVID-19 et vont dans le sens contraire de la coopération internationale.
Le 4 mai, l'une des prestigieuses revues scientifiques, Nature, a publié une étude menée par des experts de la Chine, des États-Unis et du Royaume-Uni. La conclusion, à travers la modélisation, en est que les trois mesures d'interventions non pharmaceutiques (NPI) prises par la Chine (restrictions de voyage interurbains, identification et isolement précoces des cas, ainsi que restrictions de contact et distanciation sociale) ont non seulement endigué la propagation de la COVID-19 en Chine, mais également gagné du temps pour l'ensemble de la communauté internationale. L'étude souligne que sans ces mesures énergiques associées de NPI, le nombre des cas en Chine aurait augmenté de 67 fois pour atteindre plus de 7 millions.
20. Allégation mensongère : La Chine a accaparé des matériels de protection médicale pour spéculer sur la COVID-19. Par ailleurs, elle a renforcé le contrôle des exportations pour les restreindre, en particulier l'exportation des respirateurs, conduisant ainsi à la pénurie de stock aux États-Unis.
Réalité : Alors que la lutte contre la COVID-19 sur son sol reste toujours ardue, la Chine a fait des efforts pour fournir des matériels nécessaires aux autres pays dans la mesure de ses possibilités.
Le gouvernement et le peuple chinois ont offert et continuent d'offrir à plus de 150 pays et organisations internationales des lots de matériels médicaux de première nécessité. La Chine a également fait valoir ses atouts en matière de capacités de production et ouvert rapidement le marché de matériels médicaux et les canaux d'exportation.
Selon le Ministère chinois du Commerce, entre le 1er mars et le 6 mai, la Chine a exporté des matériels de prévention aux 194 pays et régions pour répondre à leurs commandes. Parmi eux, les gouvernements de 77 pays et régions ainsi que 6 organisations internationales ont signé avec la Chine des contrats d'achat de 216 lots de matériels médicaux par des canaux officiels, et les gouvernements de 71 pays et régions et 8 organisations internationales mènent actuellement des négociations sur l'achat de 128 lots de matériels avec les entreprises chinoises.
Selon les statistiques de l'Administration générale des Douanes de Chine, du 1er mars au 30 avril, la Chine a exporté des matériels anti-épidémiques d'une valeur totale de 71,2 milliards de yuans RMB, dont 27,8 milliards de masques, 130 millions de combinaisons de protection, 73,41 millions de kits de test d'acide nucléique, 12,57 millions de thermomètres infrarouges, 49 100 respirateurs, 124 000 moniteurs patients, 43,63 millions de visières de protection et 854 millions de paires de gants chirurgicaux.
Les statistiques de l'Administration générale des Douanes de Chine montrent qu'entre le 1er mars et le 5 mai, la Chine a fourni aux États-Unis 6,6 milliards de masques, 344 millions de paires de gants chirurgicaux, 44,09 millions de combinaisons de protection, 6,75 millions de visières de protection et près de 7 500 respirateurs.
Les statistiques préliminaires indiquent que jusqu'au 6 mai, les provinces, régions autonomes et municipalités chinoises, des institutions et des entreprises chinoises ont fait don à 30 États et 55 villes américains de plus de 9,6 millions de masques, 500 000 kits de test, 305 900 paires de gants médicaux et à autre usage et 133 500 visières de protection.
La Chine n'a jamais limité l'exportation de matériels médicaux. La mise en oeuvre des politiques et des mesures dont l'Avis sur le renforcement du contrôle de la qualité des matériels anti-épidémiques n'a pas pour objectif de limiter les exportations, mais sert à renforcer davantage le contrôle de la qualité des matériels concernés et à mieux en régulariser l'exportation.
Les capacités chinoises de production de respirateurs invasifs sont limitées, et certaines pièces détachées viennent de l'étranger et ne sont pas suffisamment fournies. Les entreprises chinoises concernées négocient avec les acheteurs selon les règles du marché, et le gouvernement chinois n'a jamais limité leurs exportations.
21. Allégation mensongère : L'assistance de la Chine à d'autres pays dans la lutte contre la COVID-19 vise à servir ses objectifs politiques et de propagande.
Réalité : Par son assistance à d'autres pays, la Chine rend les bienfaits à ceux qui l'ont aidée dans sa lutte contre la COVID-19. C'est aussi une action concrète qui illustre la vision de la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité.
La Chine a largement partagé ses expériences en matière de contrôle et de traitement, fourni des matériels médicaux et de protection et envoyé activement des équipes médicales dans d'autres pays. Jusqu'au début de mai, elle a publié sept versions des solutions diagnostiques et thérapeutiques et six versions du plan de contrôle et de traitement par le biais de son centre de connaissances en ligne sur la lutte contre la COVID-19 nouvellement créé. Elle a mis en place un fonds spécial de deux milliards de yuans pour la coopération contre le virus et tenu plus de 120 visioconférences avec plus de 160 pays et organisations internationales. La Chine a fourni des matériels médicaux à plus de 150 pays et organisations internationales et envoyé 21 équipes d'experts dans 19 pays. Elle a mis en place une équipe d'experts conjointe avec l'Union européenne et un mécanisme de contrôle collectif avec la République de Corée. La Chine a accordé à l'OMS une aide financière de 50 millions de dollars. Elle a répondu activement à l'Initiative du G20 sur la suspension du service de la dette pour les pays les plus pauvres et consenti la suspension du remboursement du principal et des intérêts des dettes chinoises arrivant à échéance entre le 1er mai et la fin de 2020 de 77 pays en développement. Les membres de la communauté internationale ont largement salué les actions de soutien et d'aide de la Chine et estiment que ces témoignages de solidarité et d'entraide démontrent plus encore l'importance de construire une communauté d'avenir partagé pour l'humanité.
22. Allégation mensongère : La Chine s'immisce dans l'élection présidentielle américaine et cherche par tous les moyens à empêcher Donald Trump d'être réélu.
Réalité : La Chine s'en tient toujours au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui. Attaquer la Chine est pour certains politiciens américains une tactique électorale.
Fidèle à sa politique extérieure d'indépendance et de paix, la Chine s'en tient toujours au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui. L'élection présidentielle américaine est une affaire intérieure des États-Unis. La Chine ne s'est jamais ingérée là-dedans, et n'a d'ailleurs aucun intérêt pour le faire.
Le média américain Politico a révélé que le Comité sénatorial républicain national avait envoyé aux différents groupes de campagne du Parti républicain un mémo de 57 pages, exhortant leurs candidats à attaquer agressivement la Chine quant à la crise du coronavirus. Trois lignes d'attaque principales y sont proposées : accuser la Chine d'avoir dissimulé des informations liées au coronavirus, reprocher aux adversaires démocrates d'être indulgents envers la Chine, et souligner la volonté des républicains de faire en sorte que la Chine soit sanctionnée. Selon ce mémo, la Chine serait un sujet central dans la champagne électorale de 2020. Tout cela démontre que dénigrer et attaquer la Chine est devenu une « tactique pangouvernementale » dans la campagne électorale républicaine.
https://www.politico.com/news/2020/04/24/gop-memo-anti-china-coronavirus-207244
23. Allégation mensongère : Récemment, la Chine a demandé aux entreprises exportatrices de masques, de kits de test et de respirateurs de fournir une déclaration lors du dédouanement, ce qui revient à interdire l'exportation des fournitures liées à la COVID-19.
Réalité : L'exigence concernée consiste à renforcer le contrôle de qualité.
La production et l'approvisionnement de matériels antiépidémiques concernent la vie des populations des pays et régions touchés par la COVID-19, il faut donc en garantir strictement la qualité.
Le gouvernement chinois attache une haute importance à la qualité des fournitures médicales. Les départements compétents ont fait des efforts conjoints pour renforcer le contrôle et pris une série de mesures visant à assurer la qualité des produits exportés et le bon ordre des exportations. La Chine combat sérieusement et en vertu de la loi les contrefaçons, les produits de mauvaise qualité, les comportements de mauvaise foi et les infractions pour garantir effectivement la qualité des produits exportés et mieux soutenir la riposte internationale à la COVID-19.
Les mesures concernées ont donné des résultats tangibles et sont saluées par la communauté internationale. La Chine n'a pas imposé de restrictions sur l'exportation de matériels et elle ne le fera pas. Les services douaniers chinois ont déjà pris des mesures actives pour, tout en garantissant la qualité des produits, accélérer le dédouanement et accorder plus de facilités.
24. Allégation mensongère : La province du Guangdong de Chine a pris des mesures discriminatoires contre les ressortissants africains.
Réalité : Les mesures de contrôle sanitaire prises par la Chine s'appliquent sans distinction aux Chinois et aux étrangers. La Chine adopte une tolérance zéro pour les propos et actes discriminatoires.
Malgré ses propres difficultés, la Chine a assuré l'accompagnement et la protection de tous les Africains en Chine, notamment les étudiants. Les plus de 3 000 étudiants africains dans la province du Hubei et à Wuhan sont tous sains et saufs, à l'exception d'un étudiant qui a contaminé le virus mais a été rapidement guéri.
Jusqu'au 13 avril, Guangzhou avait signalé un total de 26 cas importés, tous de nationalité étrangère, dont 19 Africains. Les mesures de contrôle et de diagnostic renforcées prises par la Chine s'appliquent à la fois aux citoyens chinois et à tous les ressortissants étrangers en Chine. Elles ne visent pas une nationalité ou ethnie particulière et ont pour objectif de protéger la santé publique et la vie des populations. Les quelques problèmes de communication et malentendus qui se sont produits au cours de ce processus ont été résolu en temps opportun grâce à la communication étroite entre les départements chinois compétents et les officiels des pays africains concernés. Le 18 avril, le doyen du corps consulaire africain à Guangzhou a indiqué que la province du Guangdong et la ville de Guangzhou avaient pris de multiples mesures pour protéger les droits et intérêts légitimes des ressortissants africains qui y résidaient.
Le 13 avril, le Président de la Commission de l'UA Moussa Faki Mahamat a déclaré que l'Afrique et la Chine étaient des amis mais aussi et surtout des camarades d'armes dont les destins sont étroitement liés, et que jamais la Chine ne prendrait des mesures discriminatoires. Des ambassadeurs africains accrédités en Chine ont indiqué que la profonde amitié entre l'Afrique et la Chine avait résisté aux multiples épreuves, et aucune force extérieure ne saurait arrêter son développement.
Selon un reportage de la BBC du 17 avril, la vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux montrant un couple kenyan attaqué dans les rues de Wuhan à cause de la discrimination due à la COVID-19 a en réalité été filmée à New York.