Le 5 septembre 2024, Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, coprésident en exercice du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), et Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, prochain coprésident du FOCAC, ont rencontré conjointement les journalistes chinois et étrangers et ont répondu à leurs questions.
Interrogé par un journaliste sur sa vision de la coopération internationale avec l’Afrique, Wang Yi a déclaré que depuis son lancement, le FOCAC est devenu un phare qui guide la coopération internationale avec l’Afrique. Aujourd’hui, d’autres pays sont également prêts à se tourner vers l’Afrique et à lui offrir soutien et assistance, ce dont la Chine se réjouit. En ce qui concerne la coopération internationale avec l’Afrique, Wang Yi a présenté trois propositions, dans l’espoir de parvenir à un consensus entre toutes les parties.
Premièrement, il faut faire respecter la justice. La modernisation n’est pas un privilège réservé à quelques pays. Les pays africaines ont également droit au développement. À la lumière de l’exploitation coloniale subie par l’Afrique, les pays développés, en particulier, devraient assumer leurs responsabilités, renforcer la coopération Nord-Sud et accroître leurs investissements en faveur du développement de l’Afrique. Dans le même temps, la Chine continuera également à attacher une grande importance à la coopération Sud-Sud et à créer une synergie internationale.
Deuxièmement, il faut maintenir l’égalité. Il est nécessaire de toujours écouter attentivement la voix de l’Afrique, de respecter l’exploration par les Africains de leur propre voie de développement et de s’abstenir d’être condescendant ou de se poser en donneur de leçon.
Troisièmement, il faut préconiser le pragmatisme. Les engagements doivent être tenus par des actes concrets. Il faut s’abstenir de se livrer à la rhétorique interminable. Il est nécessaire d’apporter des résultats tangibles aux populations africaines par le biais d’une coopération pragmatique.