Le 14 décembre 2005, le 1er Sommet de l'Asie de l'Est s'est tenu à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, à l'issue duquel les dirigeants présents au Sommet ont adopté la Déclaration sur la prévention, le contrôle et la gestion de la grippe aviaire.
La Déclaration indique que les pays participants sont conscients que la grippe aviaire, éclatée dans beaucoup de pays de la région, a entraîné de graves conséquences qui concernent non seulement l'aviculture, mais aussi la santé publique, l'élevage, le commerce, le tourisme et le développement économique et social de la région, et que la prévention et le contrôle de la grippe aviaire sont une responsabilité mondiale et nécessitent une collaboration étroite et des efforts communs des gouvernements, de la société civile et du monde des affaires ainsi qu'une participation active des régions et des organisations internationales concernées.
La Déclaration affirme que les pays participants déploieront tous leurs efforts pour renforcer, par les canaux bilatéraux, régionaux et multilatéraux existants, leurs capacités et celles de leur région et de la communauté internationale de lutter contre la grippe aviaire.
La Déclaration demande aux pays participants de perfectionner l'ensemble de leurs politiques nationales sur la prévention et le contrôle des maladies transmissibles émergentes, de réduire les risques de propagation de la grippe par le contrôle et l'éradication de la grippe aviaire chez eux, d'endiguer efficacement l'éclatement de tous les types de la grippe aviaire au niveau national, d'assurer une communication rapide, transparente et précise des informations sur l'évolution de l'épidémie, d'élaborer des stratégies nationales et régionales de prévention de la propagation de la grippe aviaire et de la grippe saisonnière, et de mettre sur place un réseau de réserve des médicaments anti-virus avec le soutien technique de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des autres organisations internationales universellement reconnues.
La Déclaration exige une coopération intensifiée à l'intérieur de l'ASEAN et entre ce dernier, les autres pays participant au Sommet de même que les organisations internationales dont l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé animale, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement.
Les chefs d'Etat ou de gouvernement des pays membres de l'ASEAN, de l'Australie, de la Chine, de l'Inde, du Japon, de la République de Corée et de la Nouvelle-Zélande ont participé au Sommet.
