-Discours prononcé par le Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi
à l'occasion du déjeuner offert par le Conseil commercial Canada-Chine (CCCC)
(23 juin 2009, Ottawa)
Monsieur le Président André Desmarais,
Monsieur le Président Peter Kruyt,
Monsieur le Président Peter Harder,
Monsieur le Premier Ministre Joe Clark,
Monsieur le Ministre Jim Flaherty,
Monsieur le Ministre John Baird,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
C'est un grand plaisir pour moi de venir à ce déjeuner. Tout d'abord, je voudrais remercier le Conseil commercial Canada-Chine (CCCC) pour son aimable invitation et les dispositions attentionnées qui m'ont permis de rencontrer les vieux et nouveaux amis ici présents. Depuis longtemps, vous avez travaillé activement au renforcement de la compréhension et de l'amitié entre les peuples chinois et canadien et à l'amélioration et au développement des relations entre nos deux pays. Je tiens à vous en exprimer mes sincères remerciements.
Il y a plus de 30 ans, je suis venu pour la première fois au Canada. C'était au début de ma carrière diplomatique et je faisais partie d'une délégation chinoise en visite dans votre pays. J'ai gardé une profonde impression du peuple hospitalier, du vaste territoire et du bel environnement du Canada. Plus tard, j'ai visité plusieurs fois votre pays dans le cadre du travail. Mais la présente visite est ma première visite au Canada en qualité de Ministre des Affaires étrangères, et je suis particulièrement heureux de me retrouver parmi vous. Ma présente visite a pour but d'échanger des vues de manière approfondie avec la partie canadienne sur les relations entre nos deux pays et les questions d'intérêt commun, de renforcer la compréhension mutuelle, d'élargir les terrains d'entente et d'approfondir la coopération, en vue d'améliorer et de développer davantage les relations bilatérales. Hier je me suis entretenu avec mon homologue Lawrence Cannon et j'ai été reçu par le Président du Sénat Noël A. Kinsella. Ce matin, j'ai rencontré le Premier Ministre Stephen Harper et le Chef du Parti libéral Michael Ignatieff. Nous avons eu d'excellentes discussions et ma visite a obtenu des résultats positifs.
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Les relations sino-canadiennes remontent loin dans l'histoire. Il y a plus d'un siècle, des travailleurs chinois sont venus au Canada et ont apporté une contribution indélébile à la construction du chemin de fer « Canadien Pacifique » qui traverse le pays de l'est en ouest. Durant la Seconde Guerre mondiale, les peuples chinois et canadien ont combattu côte à côte les fascistes. Les actions héroïques du docteur Norman Bethune restent gravées dans la mémoire de tous les Chinois. L'esprit internationaliste et d'abnégation dont il a fait preuve inspire et inspirera toujours les peuples épris de paix partout dans le monde. Au début des années 1960, le Canada figurait parmi les premiers pays occidentaux à développer des échanges commerciaux avec la Chine, en y exportant du blé, apportant par là un soutien précieux au peuple chinois. En 1970, il a été également parmi les premiers pays occidentaux à établir des relations diplomatiques avec la Chine nouvelle, inaugurant ainsi un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays.
Depuis, 39 ans se sont écoulés, et les relations sino-canadiennes, malgré des vicissitudes, ont fait des progrès dans leur ensemble. Grâce à l'engagement personnel des dirigeants de plusieurs générations des deux pays et aux efforts conjoints des personnalités des différents milieux, les champs d'échanges bilatéraux n'ont cessé de s'élargir et la coopération a atteint des niveaux toujours plus élevés. Les échanges de visites de haut niveau et aux différents échelons entre les deux parties se sont multipliés. Plus de 40 mécanismes d'échanges et de coopération ont été mis en place dans les domaines économique, commercial, énergétique, environnemental, technico-scientifique, éducatif, culturel, sanitaire, judiciaire et de l'application de la loi. La coopération dans les enceintes multilatérales tels que l'ONU, l'OMC, le G20 et l'APEC devient chaque jour plus étroite.
Les relations économique et commerciale entre les deux pays sont passées du commerce d'un seul produit d'autrefois à une coopération tous azimuts, multisectorielle et très diversifiée d'aujourd'hui. Le volume des échanges commerciaux bilatéraux s'est établi à 34,52 milliards de dollars l'année dernière, contre 150 millions au lendemain de l'établissement des relations diplomatiques sino-canadiennes. L'objectif fixé par nos dirigeants en septembre 2005, à savoir porter à 30 milliards de dollars le volume import-export d'ici 2010, a été atteint avant terme. La Chine est maintenant le deuxième partenaire commercial, le troisième client et le deuxième fournisseur du Canada. Les produits d'industrie légère, les produits textiles et les biens durables en provenance de la Chine, bon marché et de bonne qualité, non seulement répondent aux besoins quotidiens des Canadiens, mais aussi leur permettent de faire d'importantes économies. En même temps, les investissements chinois au Canada continuent à s'accroître. Du côté du Canada, des entreprises renommées telles que Power Corporation, Bombardier et Alcan, de même que des institutions financières dont Sun Life, Manulife, BMO et RBC, se sont installées en Chine l'une après l'autre et ont connu un développement rapide. La troisième phase de la centrale nucléaire de Qinshan, quant à elle, est un des projets exemplaires dans la coopération sino-canadienne en matière d'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Les échanges humains entre la Chine et le Canada continuent à se multiplier. La Chine est devenue une des principales sources d'immigrants et d'étudiants étrangers au Canada. Actuellement, le Canada compte plus de 1,4 millions de Canadiens d'origine chinoise ou ressortissants chinois et quelque 60 000 étudiants chinois et le chinois y est devenu la troisième langue la plus parlée. Plus de 44 jumelages ont été établis entre les provinces et villes chinoises et canadiennes. Beijing et Shanghai sont reliés avec Vancouver et Toronto par plus de 40 vols directs par semaine et quelque 2 000 personnes circulent entre les deux pays chaque jour. La trentaine de centres d'études canadiennes répartis sur l'ensemble du territoire chinois sont des vitrines par lesquelles le public chinois découvre le Canada, et les 5 Instituts Confucius établis par la Chine au Canada ont créé des conditions favorables permettant aux Canadiens d'apprendre la langue chinoise et de mieux comprendre la culture chinoise. Ici, je tiens à évoquer l'assistance que le gouvernement et le peuple canadiens ont accordée au gouvernement et au peuple chinois, l'année dernière, après le séisme extrêmement violent qui a secoué la ville de Wenchuan au Sichuan. Au lendemain du sinistre, le gouvernement fédéral et les autorités locales du Canada ont annoncé plusieurs mesures d'aide, et les personnalités des différents milieux ont tous fait des dons généreux. Tout cela a pleinement montré l'esprit humanitaire et de solidarité qui unit les peuples chinois et canadien devant les grandes catastrophes naturelles, et contribué au raffermissement de l'amitié existant entre les deux peuples. A cette occasion, je voudrais adresser encore une fois mes sincères remerciements au gouvernement et au peuple canadiens.
L'histoire de l'évolution des relations sino-canadiennes nous montre que bien que nous soyons deux pays aux réalités nationales différentes et que nous ne partagions pas toujours les mêmes vues sur les problèmes, ces différences n'ont pas été, et ne doivent pas être des obstacles au développement des relations entre nos deux pays. Comme le dit un adage chinois : l'harmonie fait l'intimité et la différence fait le respect mutuel. Les pays aux cultures et aux systèmes sociaux différents doivent se respecter pour trouver des terrains d'entente par-delà les divergences et se compléter mutuellement en vue d'un développement commun ; ils doivent respecter la diversité du monde, le libre choix par les différents peuples de leur voie de développement et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures. C'est cela qui permet à la Chine et au Canada de maintenir le développement de leurs relations dans la bonne direction et de faire progresser sans cesse ces relations de manière saine et régulière.
Ces dernières années, les relations sino-canadiennes n'ont pas eu toujours le vent en poupe. Mais nous nous félicitons de voir qu'elles s'améliorent et se développent sans cesse grâce aux efforts conjoints de part et d'autre. Surtout en juillet 2008, le Président Hu Jintao et le Premier Ministre Stephen Harper se sont rencontrés en marge de la réunion de dialogue entre le G8 et les dirigeants de pays en développement à Toyako au Japon, et sont parvenus à d'importants consensus sur le développement des relations sino-canadiennes, donnant ainsi une forte impulsion au développement des échanges et de la coopération entre les deux pays sur tous les plans. Depuis, la coopération bilatérale mutuellement avantageuse dans de nombreux domaines, économique, commerciale, énergétique, technico-scientifique, sanitaire et éducatif, a enregistré de nouveaux progrès et les relations entre les deux pays affichent une vitalité et des perspectives nouvelles.
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Le monde d'aujourd'hui traverse d'importants mutations et réajustements. La multipolarisation du monde est une tendance irréversible, la globalisation économique gagne en profondeur et l'interdépendance comme l'imbrication des intérêts entre les Etats atteignent un niveau sans précédent. La recherche de la paix, du développement et de la coopération est devenue un courant irrésistible de notre époque. Cependant, les conflits locaux de même que les foyers de tensions se succèdent les uns aux autres, l'écart Nord-Sud continue à se creuser, les menaces de sécurité conventionnelles et non conventionnelles s'entremêlent, la paix et le développement du monde sont toujours confrontés à de nombreuses difficultés. Surtout, l'impact de la crise financière internationale sur l'économie réelle des pays se fait davantage sentir, et la situation économique et financière mondiale reste inquiétante. Aucun pays ne peut relever seul ces défis, et nous n'avons d'autre choix que de coopérer.
Le monde a connu de grands changements, il faut le voir dans une nouvelle optique. Il en va de même pour les relations sino-canadiennes. La Chine, le plus vaste pays en développement, et le Canada, le plus vaste pays développé, n'ont pas de conflit d'intérêts fondamentaux entre eux, mais au contraire, ils possèdent de larges intérêts communs et une excellente base de coopération. Dans le contexte actuel, ils ont d'autant plus intérêt à renforcer leur coopération pour assurer une reprise rapide de l'économie mondiale et relever effectivement les différents défis planétaires, ce pour le bien des deux peuples et des peuples du monde entier.
--Pour promouvoir les relations sino-canadiennes, il faut intensifier les échanges de haut niveau et à différents échelons pour renforcer la confiance politique mutuelle. Les échanges de haut niveau jouent un rôle irremplaçable dans la consolidation de la base politique des rapports bilatéraux. Ces dernières années, les dirigeants des deux côtés ont entretenu des communications régulières sur des questions majeures d'intérêt commun à travers des rencontres ou la correspondance, ce qui a contribué considérablement à l'amélioration et au développement des relations entre les deux pays. Il convient de maintenir cette dynamique tout en multipliant les dialogues et les échanges entre les gouvernements, les institutions législatives et les partis politiques des deux pays. La Chine sera heureuse d'accueillir plus d'officiels, de parlementaires, de dirigeants de partis politiques et d'amis canadiens venant de tous les milieux.
-- Pour promouvoir les relations sino-canadiennes, il faut mettre en valeur tous les potentiels pour élargir la coopération pragmatique. Depuis plusieurs années, le volume des échanges commerciaux sino-canadiens continue à s'accroître. Néanmoins, en comparaison avec les volumes économiques respectifs des deux pays et les potentialités de coopération, les échanges commerciaux et les investissements mutuels restent modestes. Le commerce sino-canadien représente seulement 1% du volume des échanges commerciaux de la Chine et 6% de celui du Canada. Nous saluons la stratégie de diversification commerciale mise en œuvre par le gouvernement canadien, et soutenons les entreprises chinoises et canadiennes dans une coopération en matière de technologie de l'information, d'énergie, de ressources naturelles, d'infrastructures, de transport, de protection de l'environnement et d'agriculture pour mettre en valeur leur complémentarité. Nous entendons également encourager les entreprises chinoises à participer activement au Pacific Gateway Plan et au Atlantic Gateway Plan, espérons travailler en commun avec le Canada pour lutter contre le protectionnisme en matière de commerce et d'investissements, traiter adéquatement les problèmes économiques et commerciaux existant entre nos deux pays, créer des conditions plus favorables à la coopération économique et commerciale bilatérale et faire du Canada un partenaire commercial encore plus important de la Chine.
A l'heure actuelle, la réponse au choc de la crise financière internationale est la priorité des priorités de tous les pays. L'économie chinoise, également touchée par la crise, doit faire face à plus de difficultés dans son fonctionnement. Nous avons procédé à temps à un réajustement de la politique macroéconomique, fait de la stimulation de la demande intérieure effective l'élément essentiel de notre plan de relance, adopté sans hésiter une politique budgétaire de relance et une politique monétaire relativement souple, et élaboré un plan global de relance qui comprend, premièrement, 4 mille milliards de yuans RMB de dépenses publiques supplémentaires ; deuxièmement, une réduction d'impôts structurelle jusqu'à 500 milliards de yuans RMB ; troisièmement, le maintien des liquidités financières ; quatrièmement, un vaste plan de restructuration et de renouveau industriels ; cinquièmement, l'exploration énergétique du marché intérieur de consommation, en particulier dans les régions rurales ; et sixièmement, l'accélération de la mise en œuvre des projets clés pour le bien-être du peuple.
Ce plan global a donné ses premiers fruits. Des changements positifs ont été constatés dans le fonctionnement économique et la situation s'avère meilleure que prévu. D'abord, l'investissement augmente à un rythme accéléré et la consommation s'accroît rapidement, ce qui fait que le PIB du premier trimestre a augmenté de 6,1% ; deuxièmement, la production industrielle reprend progressivement, et le secteur agricole reste stable dans son ensemble. En avril, la valeur ajoutée des grandes entreprises industrielles a augmenté de 7,3% par rapport à la même période de l'année dernière ; troisièmement, la restructuration économique se poursuit dans d'heureuses conditions, le développement des différentes régions est plus équilibré et la montée en gamme industrielle s'accélère ; quatrièmement, plus d'habitants des villes ont trouvé du travail et les revenus se sont élevés. Pendant le premier trimestre de l'année, 2,68 millions d'emplois ont été créés, les revenus disponibles per capita des habitants urbains et les revenus en espèce par tête d'agriculteurs se sont accrus respectivement de 11,2% et de 8,6% par rapport à la même période de l'année 2008 ; cinquièmement, les liquidités bancaires s'avèrent suffisantes. Pendant le premier trimestre, les prêts en RMB des institutions financières ont enregistré une hausse de 29,78% en glissement annuel. Le marché financier fonctionne sans à-coup. Toutes ces mesures prises par la Chine pour faire face aux répercussions de la crise financière internationale bénéficieront non seulement à l'économie chinoise, mais aussi à l'économie régionale et planétaire.
Depuis l'éclatement de la crise financière, la Chine et le Canada ont maintenu d'excellents dialogues et coordinations. Les deux pays sont tous deux pour l'approfondissement de la coopération économique et commerciale internationale, le renforcement du dialogue et de la coordination en matière de politique macroéconomique à l'échelle mondiale et la promotion de la réforme du système financier international. Ils ont appelé l'un comme l'autre à une coopération internationale renforcée concernant la supervision financière, afin d'éviter l'accumulation et la propagation des risques financiers. La Chine entend œuvrer ensemble avec le Canada au renforcement des consultations et des concertations dans les domaines susmentionnés. Nous sommes disposés également à joindre nos efforts à ceux du Canada et des autres pays, pour faire en sorte que le troisième sommet financier du G20 aboutisse, sur la base des deux premiers sommets, à plus de résultats positifs.
D'énormes potentialités existent dans beaucoup d'autres domaines de la coopération sino-canadienne, que ce soit la lutte contre le terrorisme, la justice, l'application de la loi, les sciences, l'éducation, la culture et la santé, ou les affaires onusiennes, les changements climatiques et d'autres problèmes planétaires et dossiers d'actualité régionale. Il revient donc à nos deux pays de rechercher activement le point de convergence de leurs intérêts, d'approfondir leur coopération mutuellement avantageuse et de donner toujours plus de sens stratégique à leurs relations.
-- Pour promouvoir les relations sino-canadiennes, les préoccupations de chacune des deux parties doivent être respectées et prises en compte par l'autre et les dossiers sensibles doivent être traités d'une façon appropriée. La question de Taiwan touche à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Chine, et relève de ses intérêts vitaux. A présent, les relations inter-détroit continuent de s'améliorer et se sont engagées dans une voie de développement pacifique. L'amélioration et le développement de ces relations non seulement profitent réellement aux compatriotes des deux côtés du détroit, mais aussi correspondent aux intérêts communs de la communauté internationale, y compris du Canada. Dans le respect du principe dit : « construire la confiance mutuelle, mettre de côté les divergences, rechercher des terrains d'entente par-delà les différences et réaliser le gagnant-gagnant », nous continuerons à faire de notre mieux pour créer une nouvelle situation favorisant le développement pacifique des rapports inter-détroit. Cependant, quelle que soit l'évolution de ces rapports, le gouvernement chinois s'en tiendra inébranlablement au principe d'une seule Chine et s'opposera fermement aux activités sécessionnistes pour l'« indépendance de Taiwan » et à toutes tentatives de créer « deux Chines » ou « une Chine, un Taiwan ». Nous espérons que le Canada restera fidèle à sa politique de l'unicité de la Chine, traitera adéquatement et avec prudence les questions liées à Taiwan et soutiendra le développement pacifique des relations inter-détroit.
Comme la question de Taiwan, la question du Tibet touche aussi aux intérêts fondamentaux de la Chine. Le Tibet fait partie intégrante de la Chine depuis l'antiquité. La Chine a établi au Tibet le système de l'autonomie régionale des ethnies minoritaires, y protège les droits humains et la liberté religieuse des citoyens en vertu de la loi et veille à préserver le patrimoine culturel tibétain. Les désaccords entre le Dalaï Lama et nous ne sont pas des problèmes d'ordre ethnique ou religieux, ni des problèmes de droits de l'homme, mais un problème de principe d'importance majeure entre la préservation de l'unité de la Chine et la division du pays. Notre politique envers le Dalaï Lama reste constante et claire, la porte du dialogue et des contacts est toujours ouverte. L'essentiel, c'est que le Dalaï Lama doit renoncer réellement sa demande d'« indépendance du Tibet », d'une semi-indépendance ou d'une indépendance déguisée. Nous espérons que le Canada s'en tiendra à ses engagements selon lesquels il reconnaît le Tibet comme une partie intégrante de la Chine et s'abstient de soutenir l'« indépendance du Tibet », comprendra et respectera la position du peuple chinois pour défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine.
-- Pour promouvoir les relations sino-canadiennes, il faut multiplier les échanges culturels et humains pour consolider la base populaire de ces relations. La Chine est dotée d'une longue histoire et d'une culture multicolore créée par un peuple composé de 56 ethnies. Le Canada préconise la diversité culturelle et la coexistence harmonieuse des différentes communautés ethniques. Nous entendons travailler en commun avec le Canada pour intensifier les échanges culturels, éducatifs, sportifs et académiques entre nos deux pays et élargir les échanges humains, surtout entre les jeunes chinois et canadiens, afin d'approfondir sans cesse la compréhension et l'amitié entre les deux peuples.
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
La Chine apporte son soutien actif aux JO d'hiver 2010 de Vancouver. Nous remercions le Canada pour son soutien à l'Exposition universelle de Shanghai de l'année prochaine et entendons continuer à accorder facilités et concours à la participation du Canada à cet événement. Nous sommes convaincus que les JO d'hiver de Vancouver et l'Expo de Shanghai deviendront de nouvelles plates-formes pour la promotion des échanges amicaux Chine-Canada.
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
L'année prochaine marque le 40e anniversaire des relations diplomatiques sino-canadiennes. Nous avons des raisons d'être fiers des acquis du développement de nos relations bilatérales, mais nous devons encore plus œuvrer activement pour que les relations entre les deux pays, placées sur un nouveau point de départ, connaissent un développement encore plus important. Nous entendons, ensemble avec le Canada et en adoptant une vision stratégique et de long terme, profiter de l'occasion du 40e anniversaire des relations diplomatiques sino-canadiennes pour construire un plus bel avenir des relations Chine-Canada sur la base des acquis. J'ai l'espoir et la conviction que, le CCCC et les personnalités de tous les milieux du Canada continueront à apporter leur soutien énergique à l'amitié sino-canadienne.
Je vous remercie.