Q : La Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a dit, lors de la 3e « Conférence internationale des Amis de la Syrie », que la Russie et la Chine ne pensaient toujours pas qu'elles allaient payer pour leur soutien au régime de Bashar Al-Assad. Selon elle, les pays participant à la Conférence devraient faire comprendre, de manière directe et urgente, à ces deux pays que leur comportement était intolérable et qu'il y aurait un prix à payer pour bloquer le règlement de la question syrienne. Avez-vous des commentaires là-dessus ?
R : Ces propos sont totalement inacceptables. Sans être un obstacle à la solution de la question syrienne, la Chine a, bien au contraire, apporté une contribution importante à la préservation de la Charte des Nations Unies et des normes fondamentales régissant les relations internationales, au maintien de la paix et de la stabilité de la région, à la protection des intérêts fondamentaux du peuple syrien et au règlement politique de la question syrienne. La récente réunion de Genève des Ministres des Affaires étrangères du Groupe d'action sur la Syrie a abouti à d'importants résultats. La Chine y a joué également un rôle positif et constructif. La position juste et constructive de la Chine sur le dossier syrien et les efforts qu'elle a faits sur le plan diplomatique sont largement reconnus et soutenus par la communauté internationale. Tout propos et acte visant à dénigrer la Chine ou à semer la discorde entre elle et les autres pays seront peine perdue.