Q : Selon des informations, le Président américain Barack Obama a réaffirmé, lors de sa rencontre avec le Dalaï Lama, son soutien à la préservation des traditions religieuses et culturelles du Tibet, à la protection des droits de l'homme des tibétains ainsi qu'à la « voie médiane » prôné par le Dalaï Lama et encouragé un dialogue direct pour résoudre les divergences existant de longue date. Quels sont vos commentaires là-dessus ?
R : Les faits ont prouvé de manière convaincante que le Dalaï Lama n'était pas une simple personnalité religieuse, mais un exilé politique qui, sous le couvert de la religion, se livrait depuis longtemps à des activités visant à diviser la Chine. Bien qu'il déclare ne pas réclamer l' « indépendance du Tibet », il n'a jamais cessé ses activités séparatistes. En vantant sa soi-disant « voie médiane » prônant la fondation sur un quart du territoire chinois d'un « grand Tibet » qui n'a jamais existé dans l'histoire, il cherche au fond une « indépendance déguisée », ce qui est absolument inacceptable pour le gouvernement et le peuple chinois. La porte des contacts et des négociations entre le gouvernement central et le Dalaï Lama est toujours ouverte. Si celui-ci veut vraiment obtenir des progrès à cet égard, il doit procéder à un examen de conscience complet sur ses paroles et actes et arrêter toute activité séparatiste.
Le peuple chinois est le mieux placé pour juger la situation des régions tibétaines en Chine. Durant les 60 ans qui ont suivi sa libération pacifique, le Tibet a connu des changements prodigieux. Les serfs sont devenus maîtres de leur propre destin et le développement du Tibet a enregistré des progrès sans précédent dans tous les domaines. Tous ceux qui sont politiquement impartiaux ne sauraient nier ces faits fondamentaux.
Il est à souligner que le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois et que ses affaires relèvent purement de la politique intérieure de la Chine. La partie américaine, faisant fi de notre opposition, a permis la visite du Dalaï Lama dans le pays et organisé sa rencontre avec le dirigent américain. Il s'agit là d'une grossière ingérence dans les affaires intérieures chinoises, qui a sérieusement violé l'engagement du gouvernement américain de reconnaître le Tibet comme une partie de la Chine et de ne pas soutenir l' « indépendance du Tibet » ainsi que les normes fondamentales régissant les relations internationales et porté une grave atteinte aux relations sino-américaines. Nous exhortons encore une fois la partie américaine à corriger ses erreurs, à cesser de tolérer et de soutenir les forces séparatistes visant à l' « indépendance du Tibet », à arrêter de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et à prendre des mesures pour effacer les impacts néfastes, de sorte à éviter de nouvelles atteintes aux relations sino-américaines.
