Les États-Unis ont récemment tenu un prétendu « Sommet pour la démocratie » par lequel ils créent le clivage idéologique, utilisent la démocratie comme un instrument et une arme, pratiquent l’anti-démocratie sous le couvert de la démocratie, incitent à la division et à la confrontation, détournent l’attention de leurs problèmes intérieurs, préservent leur hégémonie dans le monde et sapent le système international centré sur les Nations Unies et l’ordre international fondé sur le droit international. Ces actes vont à contre-courant de l’histoire et sont largement rejetés par la communauté internationale.
1. Les États-Unis ne sont pas le « phare de la démocratie » et la démocratie à l’américaine a dévié de l’essence de la démocratie.
La démocratie à l’américaine d’aujourd’hui présente tous les symptômes de dysfonctionnement : politique de l’argent, politique identitaire, opposition des partis politiques, polarisation politique, déchirement social, tensions raciales, écart entre riches et pauvres... Ces problèmes s’aggravent de jour en jour. La démocratie à l’américaine est un « jeu des riches » basé sur l’argent. 91% des élections au Congrès américain sont remportées par les candidats qui ont reçu le plus de soutien financier. Le fameux « une personne, une voix » est en réalité le « règne de l’élite minoritaire ». Les électeurs ordinaires sont courtisés pour les voix qu’ils détiennent et ignorés une fois les élections terminées. Le système de freins et de contrepoids a conduit à une « vetocratie », et les intérêts du parti sont placés au-dessus du développement national. Les défauts d’un tel système électoral sont apparents, comme l’illustre la pratique répandue du gerrymandering, qui vise à manipuler le découpage des circonscriptions électorales, portant atteinte à l’équité et à la justice. Le dysfonctionnement de la démocratie à l’américaine est une réalité impossible à dissimuler : les violences au Capitole ont choqué le monde entier, la mort de George Floyd a déclenché des vagues de protestations, l’épidémie est devenue incontrôlable et a causé une tragédie humaine, et l’enrichissement des riches et l’appauvrissement des pauvres sont devenus une réalité cruelle.
La démocratie américaine est-elle bonne ? Voici la réponse du peuple américain : Selon des études, 72% des Américains pensent que la démocratie des États-Unis n’est plus un bon exemple à suivre pour les autres pays, et 81% estiment que la démocratie américaine fait face à de sérieuses menaces intérieures. La démocratie américaine marche-t-elle ? Voici la réponse des peuples du monde : Selon des sondages, 44% des personnes interrogées dans différents pays considèrent les États-Unis comme la plus grande menace pour la démocratie dans le monde. Même chez les alliés des États-Unis, la plupart des personnes voient dans la démocratie américaine un « has been brisé » et 52% des populations des pays de l’Union européenne estiment que le système démocratique américain ne marche pas.
2. La voie de la démocratie d’un pays doit être choisie par son peuple en toute indépendance, et non imposée de l’extérieur.
La démocratie est une valeur commune de l’humanité. Elle est un droit de tous les peuples, et non un privilège de quelques pays. Pour savoir si un pays est démocratique ou non, c’est à son peuple d’en juger, et non à quelques personnes qui tiennent des propos déplacés à l’extérieur. Le système démocratique et la voie de la démocratie d’un pays doivent être choisis par son peuple en toute indépendance en fonction des réalités nationales. Ce qui est le mieux adapté est le meilleur.
La Chine œuvre à promouvoir la démocratie en fonction de ses conditions et réalités nationales. La démocratie de la Chine est celle du peuple dont la nature et l’essentiel consistent à assurer que le peuple est maître du pays. La démocratie du peuple dans tout le processus sous la conduite du Parti communiste chinois associe la démocratie électorale et la démocratie consultative, combine élections démocratiques, consultations démocratiques, prises de décision démocratiques, gestion démocratique et supervision démocratique, et couvre les domaines économique, politique, culturel, social et de la civilisation écologique, de sorte que la volonté du peuple est reflétée et sa voix est entendue dans tous les maillons et aspects de la vie politique et sociale du pays. Elle associe la démocratie de processus et la démocratie de résultats, la démocratie procédurale et la démocratie substantielle, la démocratie directe et la démocratie indirecte, et la démocratie du peuple et la volonté de l’État. C’est une démocratie qui s’étend sur toute la chaîne, toutes les dimensions et tous les domaines. C’est la démocratie socialiste la plus vaste, la plus réelle et la plus utile. La démocratie de la Chine a contribué au développement du pays, aux progrès de la société et au bonheur du peuple. La Chine a achevé la construction de la société d’aisance moyenne sur tous les plans. Avec l’éradication de la pauvreté absolue, les plus de 1,4 milliard de Chinois avancent désormais vers la prospérité commune. La Chine a connu le plus grand développement des libertés individuelles depuis des milliers d’années, ce qui a pleinement stimulé la créativité et la vitalité des centaines de millions de Chinois.
3. Inciter à la division et à la confrontation au nom de la démocratie va à contre-courant de l’histoire et n’entraîne que des bouleversements et désastres au monde.
Depuis de longues années, les États-Unis ont imposé aux autres leurs système politique et valeurs, vanté la « transformation démocratique », recouru abusivement aux sanctions unilatérales et incité aux « révolutions de couleur ». Tout cela a provoqué des conséquences désastreuses. La « démocratie » est devenue une « arme de destruction massive » utilisée par les États-Unis pour s’ingérer dans les affaires des autres pays. Comme l’a indiqué un média américain, au 21e siècle, s’il y a une puissance qui recherche l’hégémonie mondiale, exerce une coercition sur les autres et méprise les règles, ce sont les États-Unis. Depuis 2001, ils ont déclenché des guerres et opérations militaires en Afghanistan, en Iraq, en Libye et en Syrie, faisant des centaines de milliers de morts, des millions de blessés et des dizaines de millions de personnes déplacées. Leur débâcle en Afghanistan démontre qu’imposer aux autres la démocratie à l’américaine ne peut jamais aboutir. Aujourd’hui, les États-Unis cherchent encore à diviser le monde selon des critères américains en deux camps, « démocratique » et « non démocratique », et incitent ouvertement à la division et à la confrontation. Ces actes ne pourront que plonger le monde dans de plus graves bouleversements et désastres et seront sans aucun doute vivement condamnés et rejetés par la communauté internationale.
Face aux impacts de la COVID-19 et aux transformations inédites depuis cent ans, les pays sont devenus de plus en plus connectés et interdépendants. La communauté internationale a plus que jamais besoin de renforcer la solidarité et la coopération sur la base des normes régissant les relations internationales représentées par la Charte des Nations Unies. La Chine est prête à travailler avec les autres pays à faire rayonner les valeurs communes de l’humanité que sont la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté, à promouvoir activement la démocratisation des relations internationales, à favoriser la solidarité, le dialogue et la démocratie, à rejeter la division, la confrontation et l’hégémonie, et à rejeter et à s’opposer fermement à tout acte pseudo-démocratique et anti-démocratique et toute manipulation politique sous le couvert de la démocratie pour œuvrer inlassablement à la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.