Dans l'après-midi du 4 novembre 2006, le Dialogue de haut niveau entre les dirigeants chinois et africains avec les représentants du monde des affaires et la 2e Conférence des entrepreneurs chinois et africains se sont tenus à Beijing. Le Premier Ministre Wen Jiabao a avancé, à la cérémonie de l'ouverture, les cinq propositions suivantes visant à élever sur tous les plans le niveau de coopération sino-africaine : donner une plus grande envergure aux échanges commerciaux sino-africains, renforcer la coopération sino-africaine en matière d'investissement, élever le niveau des aides à l'Afrique, promouvoir la coopération entre les entreprises des deux parties et renforcer la formation des ressources humaines pour l'Afrique.
Selon le Premier Ministre Wen Jiabao, la Chine et l'Afrique doivent optimiser sans cesse la structure commerciale et mieux exploiter le potentiel pour porter en 2010 le volume du commerce sino-africain à 100 milliards de dollars US. La partie chinoise encouragera les entreprises chinoises performantes et crédibles à investir et à s'implanter en Afrique et à transférer leurs techniques pratiques et les expériences de gestion. Dans le même temps, la Chine élargira progressivement, en fonction du niveau de son propre développement, l'envergure de son aide aux pays africains afin de les aider à augmenter leur capacité d'autodéveloppement et à promouvoir leur développement économique et social.
Dans son discours, M. Meles Zenawi, Premier Ministre de l'Ethiopie, pays co-président du Forum sur la Coopération sino-africaine, a affirmé que grâce au Sommet de Beijing, les entreprises chinoises et africaines ont pu adhérer, en tant que force importante, au processus de la coopération étroite Chine-Afrique. L'Ethiopie souhaite voir la Chine prendre une part plus importante au développement économique éthiopien.
En prenant la parole au nom des pays de l'Afrique du Nord, le Président algérien M. Abdelaziz Bouteflika a dit : La Chine dispose des entreprises riches en expériences et fiables sur le plan technologique, son développement économique si rapide soulève notre admiration. La Chine est pour nous un modèle, même un exemple à suivre.
Le Président gabonais M. El Hadj Omar Bongo Ondimba, en intervenant au nom des pays de l'Afrique centrale, a exprimé l'idée suivante : L'Afrique centrale comme tous les pays africains, souhaite établir des rapports multiformes avec nos partenaires pour promouvoir notre développement économique.
M. Pakalitha Mosisili, Premier Ministre du Royaume du Lesotho, pays président de la Communauté pour le Développement de l'Afrique australe (SADC), qui a prononcé une allocution au nom de l'Afrique australe, a dit : La 2e Conférence des entrepreneurs chinois et africains qui a réuni de nombreux dirigeants chinois et africains a lieu à un moment opportun pour la SADC. Elle offre, en effet, une excellente occasion à l'ensemble du Continent africain et à la SADC. Nous pourrons saisir cette occasion pour montrer à la Chine que la SADC et l'Afrique sont de mûres destinations pour les investissements chinois.
Le Président nigérien M. Mamadou Tandja, Président exécutif de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, a déclaré que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, l'une des plus importantes communautés économiques régionales de l'Afrique, souhaite établir avec la Chine un partenariat efficace dans le but de, en faisant preuve davantage de confiance, construire les infrastructures, réaliser la modernisation de l'agriculture et augmenter la compétitivité de l'industrie.
Le Président rwandais Paul Kagame, Vice-Président de l'Union africaine et Président en exercice du Marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), a fait un discours au nom des pays africains de l'Est : Les expériences chinoises nous ont donné une excellente inspiration, le COMESA entreprend depuis toujours une réforme active. Le partenariat de coopération sino-africaine nous a profité dans de nombreux domaines.