Le 3 novembre 2006, le porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères Liu Jianchao a donné une conférence de presse dans le Centre de Presse du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine, et a répondu aux questions posées par les journalistes sur les relations sino-africaines et le Sommet de Beijing du Forum.
Parlant du Sommet de Beijing du Forum, Liu a dit : Le 4 novembre sera une date grandiose pour les peuples chinois et africains et pour l'amitié et la coopération sino-africaines. Le Sommet de Beijing sera un événement important et un jalon historique dans les annales des relations entre la Chine et l'Afrique. Au cours du Sommet, les dirigeants chinois et africains passeront en revue le parcours des relations sino-africaines, feront le bilan des expériences en matière de développement de ces relations et programmeront le partenariat stratégique sino-africain de type nouveau. Ce Sommet contribuera au développement de la coopération sino-africaine sur tous les plans.
Selon Liu Jianchao, jusqu'à présent, 35 Chefs d'Etat, 6 Premiers Ministres, 1 Vice-Président, 1 représentant au niveau de Chef d'Etat adjoint et 5 représentants au niveau du ministre des pays africains ont confirmé leur participation au Sommet. Aujourd'hui, les délégations de 47 pays sont déjà arrivées à Beijing. Nous tenons à leur exprimer nos sincères souhaits de bienvenue. A la veille du Sommet, nous avons déjà tenu avec succès la Conférence de Hauts Fonctionnaires du Forum et la Conférence ministérielle du Forum. Pendant les trois derniers jours, le Président Hu Jintao et d'autres dirigeants chinois ont eu de multiples rencontres et entretiens avec des dirigeants africains. Ils ont tous hautement apprécié l'amitié et la coopération sino-africaines et ont exprimé leur confiance dans la réussite du Sommet de Beijing. Ils ont affirmé leur volonté de renforcer la coopération et de déployer des efforts communs pour assurer le succès du Sommet.
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Un journaliste a demandé pourquoi les relations sino-africaines ont pu se bonifier avec l'âge et quel rôle substantiel l'assistance chinoise a joué dans le développement des pays africains, Liu Jianchao a répondu : Depuis de longues années, la Chine et les pays africains se sont toujours accordé soutien et assistance, ce qui a apporté des avantages réels à leurs peuples. Ces soutiens et assistances sont réciproques. Tout en accordant des assistances aux pays africains, la Chine a reçu un soutien puissant de leur part sur les plans politique, moral et économique. La Chine et l'Afrique ont connu le même sort dans l'histoire et sont confrontées aujourd'hui à des tâches similaires en matière de développement. Dans le contexte de la globalisation mondiale, le renforcement de leur coopération permettra à la Chine et à l'Afrique de bien saisir les opportunités pour faire face aux défis de cette globalisation. L'Afrique a besoin de la Chine, et la Chine a aussi besoin de l'Afrique. Le soutien réciproque entre la Chine et l'Afrique est l'entraide entre pays en développement et une composante importante de la coopération Sud-Sud, cela est favorable à la préservation de leurs propres intérêts et de ceux des pays en développement, de même à la sauvegarde de la paix et de la stabilité dans le monde.
Un journaliste a demandé comment la Chine pourra aider les pays africains pour relever les défis dans le développement socio-économique, Liu Jiaochao lui a répondu : Les pays africains sont confrontés à des difficultés dans le processus de développement, cela est dû à des causes multiples, surtout à des causes historiques. Cependant, il faut noter que les efforts de longues années leur ont permis de réaliser des progrès réjouissants dans le développement. Les défis devant les pays africains sont encore nombreux, tels que le transport, les communications, l'infrastructure, la santé publique, la technique agricole et la formation de personnes. La Chine a engagé une coopération fructueuse avec eux dans tous ces domaines et a contribué au développement en Afrique. Bien qu'elle soit elle-même un pays en développement, la Chine a l'intention et le devoir d'aider les peuples africains pour réaliser le développement. La coopération sino-africaine est basée sur les avantages réciproques et le gagnant-gagnant et s'avère profitable aux deux parties. La Chine continuera à poursuivre la politique de coopération avec les pays africains dans tous les domaines, puisqu'il s'agit d'une politique juste.
Un journaliste a dit que certains accusaient la Chine de pratiquer le « néo-colonialisme » en Afrique, et Liu Jianchao lui a répondu : Ce qui est crucial, c'est de bien savoir d'où viennent ces accusations. Les gouvernements et les peuples des pays africains portent une haute appréciation sur les relations sino-africaines et sont reconnaissants à la Chine pour les assistances qu'elle leur a accordées dans les domaines politique, économique et du développement social. Aucun gouvernement ni peuple en Afrique n'a accusé la Chine de pratiquer le « néo-colonialisme » sur le continent africain. Le peuple chinois et les peuples africains, qui ont souffert l'oppression colonialiste, connaissent le mieux ce que c'est que le colonialisme. Les relations politiques entre la Chine et l'Afrique sont basées sur l'égalité, les avantages réciproques et la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, leurs relations économiques sont mutuellement avantageuses et leurs relations culturelles sont guidées par le respect mutuel et l'interaction. On ne saurait jamais coller au peuple chinois l'étiquette de colonialisme.
Liu Jianchao a encore réfuté l'assertion de certains selon laquelle le fait que la Chine accorde des crédits aux pays africains porte atteinte aux efforts de la Banque mondiale visant à promouvoir la bonne gouvernance en Afrique par le consentement de crédits. Il a dit : Il n'y a pas que la Banque mondiale qui accorde des assistances aux pays africains. Personne ne saurait monopoliser les relations avec l'Afrique. Maintenant que les gouvernements et les peuples des pays africains oeuvrent à la paix, à la stabilité et au développement dans leurs pays et à la cause sociale dans les domaines de la culture, de l'éducation et de la santé publique, ils ont besoin des partenaires amis dans le monde, de la coopération et de l'assistance. Pendant les entretiens qu'ils ont eus ces derniers jours avec les dirigeants chinois, les dirigeants africains ont qualifié la Chine de leur vraie amie et d'une partenaire digne de confiance, et ont exprimé leur volonté d'entreprendre une coopération multi-sectorielle avec la Chine sur la base de l'égalité et des avantages réciproques. La Chine a aidé les pays africains à développer l'œuvre de la santé publique en sauvant les mourants et soignant les blessés, à construire l'infrastructure et à développer l'agriculture dans l'intérêt des peuples africains. Est-ce que cela a porté atteinte aux droits de l'homme ou à la bonne gouvernance en Afrique ? Je donne un conseil à ceux qui ont un esprit étriqué : il vaut mieux considérer les relations sino-africaines avec un esprit ouvert et travailler ensemble avec le peuple chinois et les peuples africains pour contribuer à la prospérité et au développement en Afrique et dans le monde.
