Conférence de presse du 14 octobre 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2021-10-14 22:50

RCI : Le 13 octobre, la «  Déclaration de Kunming » a été adoptée par la 15e réunion de la Conférence des  Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité  biologique, appelant toutes les parties à prendre des actions pour bâtir  ensemble un avenir partagé pour toutes les vies sur la Terre. Pourriez-vous  présenter davantage d'informations concernées ?

Zhao Lijian : Le 13 octobre, le  segment de haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité  s'est clôturé à Kunming, dans la province du Yunnan, lors duquel a été adoptée  la « Déclaration de Kunming », qui appelle toutes les parties à prendre des  actions pour bâtir ensemble un avenir partagé pour toutes les vies sur la  Terre.

En tant que déclaration  politique, la « Déclaration de Kunming » a pour objectif principal d'illustrer  la volonté politique de toutes les parties, d'envoyer un signal fort et de  montrer au monde la détermination et les actions de toutes les parties pour  résoudre le problème de la perte de la biodiversité. La publication de la «  Déclaration de Kunming » contribue à faire progresser la protection de la  biodiversité, à inverser la tendance actuelle à la perte de la biodiversité et à  concrétiser la vision 2050 de « Vivre en harmonie avec la nature ».

Lors du sommet des dirigeants de  la COP15, le Président Xi Jinping a annoncé que la Chine prendra l'initiative  d'établir le Fonds pour la biodiversité de Kunming avec une contribution de 1,5  milliard de yuans en vue de soutenir la conservation de la biodiversité dans les  pays en développement. Nous sommes prêts à prendre cela comme une opportunité et  un nouveau point de départ pour conjuguer davantage nos efforts avec ceux  d'autres parties, contribuer à la protection de la biodiversité et la  coopération pour lutter contre le changement climatique et protéger ensemble la  Terre, notre foyer commun.

China Review  News : Selon des reportages, le Secrétaire de Presse du Pentagone John F.  Kirby a déclaré mardi aux journalistes que la Chine redoublait d'efforts pour  intimider et opprimer Taiwan et d'autres alliés et partenaires des États-Unis,  notamment en intensifiant ses activités militaires à la proximité de Taiwan, en  Mer de Chine orientale et en Mer de Chine méridionale. Et selon lui, cela  compromet la stabilité régionale et ne fait qu'accroître le risque d'erreur  d'appréciation. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : Taiwan appartient à  la Chine, et les États-Unis n'ont pas la qualification de faire des remarques  irresponsables à ce sujet. Les initiatives concernées prises par la Chine sont  des mesures légitimes et raisonnables visant à sauvegarder la souveraineté, la  sécurité et l'intégrité territoriale du pays ainsi que ses propres droits et  intérêts. Grâce aux efforts conjoints de la Chine et d'autres pays riverains de  la Mer de Chine méridionale, la situation en Mer de Chine méridionale est stable  dans son ensemble. Les remarques concernées de la partie américaine violent  gravement le principe d'une seule Chine et les dispositions énoncées dans les  trois communiqués conjoints sino-américains et utilisent délibérément les  questions concernées pour semer la discorde entre la Chine et les pays de la  région, envoyant des signaux extrêmement erronés et irresponsables au monde  extérieur. La Chine y exprime son fort mécontentement et sa ferme  opposition.

Depuis un certain temps, les  États-Unis ont poursuivi leurs mesures négatives, y compris des ventes d'armes à  Taiwan et le renforcement de leurs liens militaires officiels avec Taiwan,  notamment en lançant un plan de vente d'armes de 750 millions de dollars  américains à Taiwan, en faisant atterrir des avions militaires américains sur  l'île de Taiwan et en faisant traverser fréquemment des navires de guerre le  détroit de Taiwan. Ils n'ont cessé de semer le trouble et de montrer leurs  muscles en Mer de Chine méridionale et dans les régions voisines de la Chine  tout en attisant délibérément la confrontation géopolitique, ce qui a pleinement  révélé le vrai visage des États-Unis, celui d'un destructeur de la paix et de la  stabilité régionales, d'un perturbateur de la solidarité et de la coopération,  et d'un fauteur de troubles.

La partie américaine doit prendre  au sérieux la position et les préoccupations de la Chine, respecter  scrupuleusement le principe d'une seule Chine et les dispositions énoncées dans  les trois communiqués conjoints sino-américains, et cesser de faire des  remarques irresponsables sur la question de Taiwan et les questions  maritimes.

AFP : L'Organisation  mondiale de la Santé (OMS) a nommé hier un nouveau groupe scientifique chargé  d'étudier les origines de la COVID-19 et les nouveaux pathogènes à potentiel  épidémique. Quelle est la réponse de la Chine à cela ? Si ce groupe demande à  mener des enquêtes en Chine, l'acceptera-t-elle ?

Zhao Lijian : La Chine a noté que  l'OMS avait annoncé sur son site Web les membres proposés du Groupe consultatif  scientifique de l'OMS sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO),  parmi lesquels figure le Directeur adjoint de l'Institut de Génomique de Beijing  de l'Académie des Sciences de Chine Yang Yungui.

La Chine préconise toujours que  l'identification des origines du virus est une question scientifique sérieuse et  complexe et qu'il faut rester attaché à la recherche menée par les scientifiques  en coopération. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la Chine a pris  l'initiative de mener des recherches conjointes avec l'OMS et a invité à deux  reprises des experts de l'OMS à se rendre en Chine pour effectuer des missions  sur le terrain, obtenant ainsi des résultats positifs importants et jetant une  bonne base pour la coopération scientifique mondiale en matière de traçage des  origines du virus. La Chine continuera de soutenir l'identification scientifique  des origines du virus à l'échelle mondiale et d'y prendre part, et elle s'oppose  fermement à toute forme de manipulation politique. Nous espérons que les parties  concernées, dont le Secrétariat de l'OMS et le SAGO, adopteront effectivement  une attitude objective, scientifique et responsable, se conformeront aux  exigences de la résolution et aux mandats pertinents de l'Assemblée générale de  l'OMS, prendront la première phase des études conjointes comme base, adhéreront  à une perspective mondiale, s'acquitteront de leurs fonctions de manière  objective et équitable, et apporteront véritablement une contribution à la  coopération mondiale en matière d'identification des origines du virus et de  lutte antiépidémique.

HRTN : Le 11 octobre, le  professeur Kishore Mahbubani, chercheur singapourien bien connu, a publié un  article intitulé Justice climatique : la vraie histoire (Climate justice :  The real story), appréciant les actions et la contribution de la Chine pour  lutter contre le changement climatique et critiquant les opinions erronées de  certains politiciens selon lesquelles les responsabilités doivent être prises  par les pays en développement comme la Chine et l'Inde pour répondre au  changement climatique. Selon lui, par rapport aux retraits répétés d'accords des  États-Unis sur la question du changement climatique, la Chine a toujours  renforcé ses engagements et pris des mesures concrètes. Quels sont vos  commentaires en la matière ?

Zhao Lijian : Le professeur  Kishore Mahbubani a bien raison ! Pourquoi ? Parce qu'il a dit la vérité. Par  exemple, il a indiqué que les États-Unis sont le plus gros émetteur de gaz à  effet de serre dans l'Histoire.

Les recherches scientifiques  montrent que le réchauffement climatique mondial résulte des émissions cumulées  de gaz à effet de serre. Les pays développés, qui n'ont cessé d'émettre les gaz  à effet de serre dans l'atmosphère au cours du processus d'industrialisation de  plus de 200 ans, ont la responsabilité historique incontournable pour le  changement climatique mondial. Les émissions cumulées de CO2 par habitant des  États-Unis sont 8 fois supérieures à celles de la Chine. Dans l'histoire, les  États-Unis ont refusé de ratifier le Protocole de Kyoto et se sont  retirés de l'Accord de Paris, portant gravement atteinte à la confiance  et à l'effet de la coopération mondiale contre le changement climatique. La  politique climatique américaine changera-t-elle ou même régressera-t-elle ? De  nombreux pays ont mis un grand point d'interrogation là-dessus.

À l'heure actuelle, le défi du  changement climatique devient de plus en plus sérieux, ce qui nécessite  urgemment une coopération internationale. Les pays développés devraient suivre  scrupuleusement le principe des responsabilités communes mais différenciées,  faire face à leurs responsabilités historiques, faire preuve d'une plus grande  ambition et prendre des actions plus efficaces, et prendre l'initiative de  remplir leurs obligations en matière de réduction considérable des émissions. En  même temps, ils doivent aider effectivement les pays en développement à  améliorer leurs capacités de répondre au défi climatique en termes financier et  technologique et de renforcement des capacités.

La Chine a toujours été un  contributeur à la gouvernance climatique mondiale, un pionnier dans la  construction de la civilisation écologique mondiale et un acteur pour la mise en  œuvre de l'Accord de Paris. Il faudra 71 ans à l'Union européenne (UE),  43 ans aux États-Unis et 37 ans au Japon, qui sont tous des pays développés,  pour parvenir à la neutralité carbone à partir du pic de leurs émissions de CO2,  tandis que la Chine s'est fixé un délai de 30 ans seulement. Le temps pris par  l'UE, les États-Unis et le Japon est respectivement 2,4 fois, 1,4 fois et 1,2  fois supérieur à celui dont la Chine aura besoin. En tant que plus grand pays en  développement du monde, la Chine prendra le moins de temps pour atteindre la  neutralité carbone du pic de ses émissions, ce qui reflète pleinement le sens  des responsabilités de la Chine en tant que grand pays. Il n'y a pas longtemps,  la Chine a annoncé qu'elle soutiendrait vigoureusement le développement de  l'énergie verte et à faible émission de carbone dans les pays en développement  et ne construirait plus de nouveaux projets de centrales à charbon à l'étranger.  Il s'agit d'une autre mesure majeure prise par la Chine pour répondre au  changement climatique mondial et d'une autre contribution agissante à la  promotion de la reprise verte mondiale. À l'avenir, la Chine continuera de  prendre l'initiative d'adopter des actions climatiques plus audacieuses et de  contribuer davantage à la réponse mondiale au changement climatique.

CCTV : Selon des  reportages, le Vice-Président du Comité international olympique (CIO) John  Coates a déclaré, lors d'une conférence de presse le 13 octobre, que le CIO ne  ferait pas pression sur la Chine, hôte des Jeux Olympiques d'hiver de 2022, pour  son soi-disant « bilan en matière de droits de l'homme », car, selon lui, il  n'était pas du ressort du CIO de donner des ordres à des États souverains. Il a  indiqué qu'un boycott contre les Jeux Olympiques d'hiver de Beijing par quelque  pays que ce soit n'a pas de sens. Quels sont les commentaires de la Chine à ce  sujet ?

Zhao Lijian : Nous apprécions les  déclarations du Vice-Président du CIO John Coates. Les Jeux Olympiques d'hiver  de Beijing se tiendront en février 2022. Toujours guidée par le concept  d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques « vert, inclusif, ouvert et  intègre », la Chine a mené tous les travaux préparatoires avec des normes  élevées et une haute qualité. À l'heure actuelle, des progrès importants ont été  réalisés dans la construction des stades et des infrastructures, et les travaux  liés à l'organisation et au service des événements ont été menés de manière  ordonnée. L'ouverture réussie des épreuves tests dans le cadre des Jeux  Olympiques d'hiver de Beijing permettra de jeter des bases plus solides pour les  Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de Beijing.

Les Jeux Olympiques et  Paralympiques d'hiver de Beijing seront un grand événement pour tous les pays du  monde ainsi qu'une scène de la concurrence loyale pour les athlètes du monde  entier. Beijing, en tant que première ville au monde à accueillir à la fois les  Jeux Olympiques d'été et d'hiver, a apporté une contribution importante au  mouvement olympique international. Tous les pays et tous les amateurs des sports  d'hiver attendent avec impatience les Jeux Olympiques d'hiver de Beijing.

La Chine est prête à travailler  avec le reste de la communauté internationale pour s'opposer conjointement à la  politisation du sport, faire ensemble preuve de concert du nouvel esprit  olympique d'être « ensemble », s'entraider en cas de besoin et avancer «  ensemble pour un avenir partagé ». La Chine est pleinement confiante dans sa  capacité à offrir au monde une édition des Jeux Olympiques sobre, sûre et  merveilleuse. Les athlètes de tous les pays seront les bienvenus en Chine pour  montrer la splendeur des sports de glace et de neige à cette occasion.

Macao Monthly :  Selon des reportages, le Président russe Vladimir Poutine a dit, lors d'une  interview le 13 octobre, heure locale, que la création de blocs, tels que le  partenariat trilatéral en matière de sécurité entre les États-Unis, le  Royaume-Uni et l'Australie (AUKUS), nuirait sans aucun doute à la stabilité  régionale. Il a ajouté : « il est bien de se faire des amis, mais il est mauvais  que cette amitié vise une partie tierce » Quels sont les commentaires de la  Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : La Chine a souligné  à plusieurs reprises que la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et  l'Australie sur les sous-marins à propulsion nucléaire posait de graves risques  de prolifération nucléaire et constituait une violation flagrante de l'esprit du  Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Elle aura  non seulement un impact considérable sur le système international de  non-prolifération nucléaire, mais créera également de réelles menaces pour la  paix et la stabilité régionales en cinq aspects : Premièrement, créer le risque  de prolifération nucléaire et ébranler le système international de  non-prolifération nucléaire. Deuxièmement, inciter à une nouvelle course aux  armements, car on ne peut pas écarter la possibilité que d'autres pays ne  suivent leur exemple, voire ne franchissent le seuil nucléaire. Troisièmement,  nuire à la prospérité et à la stabilité régionales et créer des tensions dans la  région. Quatrièmement, saper la construction d'une zone exempte d'armes  nucléaires en Asie du Sud-Est, ce qui va à l'encontre des efforts déployés par  des pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN).  Cinquièmement, provoquer la recrudescence de la mentalité de la guerre froide,  inciter à la confrontation des blocs dans la région et procéder au jeu à somme  nulle géopolitique.

Toute personne dotée de  discernement peut facilement constater que l'AUKUS suit et sert la « stratégie  Indo-Pacifique » dirigée par les États-Unis. Les États-Unis n'ont cessé de se  vanter de leurs soi-disant « liberté et ouverture », mais ce qu'ils font en  réalité dans la région, c'est de créer de petits cercles et d'encourager la  formation de blocs militaires. Ces actes allant à l'encontre de la tendance de  l'époque n'obtiendront aucun soutien du peuple, et ne feront que susciter la  vigilance et le rejet des pays de la région ainsi que de la communauté  internationale.

CNR : Selon des  reportages, le 13 octobre, l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Iran Robert  Malley a déclaré que la partie américaine envisagerait toutes les options pour  résoudre la question nucléaire iranienne et avait parlé avec la Chine au sujet  des sanctions contre l'Iran. La Chine peut-elle le confirmer ? Quels sont les  commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine est  toujours d'avis que reprendre la mise en œuvre intégrale et effective du Plan  d'action global commun (PAGC-JCPOA) constitue le seul moyen efficace de résoudre  la question du nucléaire iranien. Les faits ont prouvé à maintes reprises que  les sanctions et les pressions ne mènent nulle part, et que le dialogue et la  consultation sont la bonne voie à suivre. L'Iran a réaffirmé à maintes reprises  son engagement à maintenir le PAGC-JCPOA et sa volonté de reprendre les  négociations pour renouer avec les engagements dans le cadre du PAGC-JCPOA.  Toutes les parties concernées doivent répondre aux demandes raisonnables de la  partie iranienne par des actions concrètes, promouvoir le redémarrage des  négociations dans les meilleurs délais et s'efforcer de réaliser de nouveaux  progrès.

Je tiens à souligner une fois de  plus que les États-Unis, en tant qu'auteur de la tension répétée dans la  situation nucléaire iranienne, doivent corriger définitivement leur mauvaise  politique de « pression extrême » sur l'Iran, lever complètement toutes les  sanctions illégales contre l'Iran et les pratiques d'exterritorialité contre les  parties tierces, et s'abstenir d'imposer de nouvelles sanctions liées à l'Iran  afin de promouvoir le retour sur la bonne voie du PAGC-JCPOA dans les plus brefs  délais. La partie américaine connaît très clairement la position de la Chine,  celle de l'opposition aux sanctions, et elle est bien consciente de la  détermination de la Chine à sauvegarder résolument ses intérêts légaux.

Global Times :  Selon des reportages de NHK, lors d'une récente visite du nouveau Ministre  japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie Koichi Hagiuda à la  centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, les responsables de la préfecture de  Fukushima ont exprimé les graves préoccupations de la population locale  concernant le traitement de l'eau contaminée de la centrale nucléaire de  Fukushima, déclarant qu'une série de scandales chez TEPCO (Compagnie  d'électricité de Tokyo) ont affaibli la confiance du grand public et appelant le  gouvernement central japonais à résoudre sérieusement les préoccupations de la  population. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Ce reportage nous  montre une fois de plus que les yeux de la population sont perspicaces. Non  seulement les habitants des pays riverains du Pacifique s'opposent au  déversement de l'eau contaminée nucléaire de Fukushima dans la mer et s'en  préoccupent, mais les citoyens japonais, notamment les habitants de Fukushima,  en ont aussi une vive préoccupation. Leurs revendications légitimes méritent  d'être prises au sérieux et traitées. De plus, si TEPCO ne parvient même pas à  gagner la confiance du peuple japonais, sera-t-il possible que la communauté  internationale ait confiance dans les données sur l'eau contaminée nucléaire  qu'elle fournit et dans les engagements qu'elle prend en matière de sécurité  ?

La décision du Japon de rejeter  l'eau contaminée nucléaire dans la mer n'est pas une affaire intérieure qui  concerne seulement le Japon, mais concerne l'environnement marin mondial ainsi  que la santé et le bien-être des pays voisins. Nous espérons que le nouveau  gouvernement japonais écoutera attentivement les voix de la communauté  internationale et du peuple japonais, révoquera la mauvaise décision de l'ancien  gouvernement et s'abstiendra de procéder au déversement d'eau contaminée dans la  mer sans que les parties intéressées et les organisations internationales  compétentes aient eu d'amples consultations et aient donné leur accord au  préalable.

FSN : Selon des  reportages, la Chine se prépare à tester 200 000 échantillons de sang, y compris  ceux prélevés fin 2019 qui pourraient fournir des informations clés pour  l'identification des origines de la COVID-19. La Chine pourra-t-elle partager  ces données avec l'OMS, voire inviter des scientifiques de l'OMS à venir en  Chine effectuer conjointement des tests ?

Zhao Lijian : J'ai également lu  des reportages concernés. Sur la question spécifique que vous avez mentionnée,  veuillez vous renseigner auprès des autorités compétentes de la Chine. Pour  autant que je sache, la Loi sur le don de sang et les Mesures  relatives à l'administration des centres de transfusion sanguine de la  Chine contiennent des dispositions spécifiques sur le stockage et l'utilisation  des échantillons de sang.

Kyodo News : Le  gouvernement japonais a officiellement dissous la Chambre des représentants  aujourd'hui et les élections générales auront lieu le 31 octobre. La Chine  suit-elle cela ? Quelles sont ses attentes à l'égard de la nouvelle Chambre des  représentants japonaise ?

Zhao Lijian : Ce que vous avez  mentionné relève des affaires intérieures du Japon, et la Chine ne fera pas de  commentaire à ce sujet.

Bloomberg : Les  États-Unis et les Philippines reprendront leurs exercices militaires complets en  2022 après deux ans, et inviteront l'Australie et le Royaume-Uni en tant  qu'observateurs. Il s'agit d'un autre signal des efforts de l'administration  Biden pour approfondir les liens en Indo-Pacifique et contrer l'attitude dure de  la Chine. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La position de la  Chine sur la question concernée est constante et claire. La Chine ne s'oppose  pas aux exercices militaires organisés par les pays concernés, mais espère  qu'ils ne viseront pas de parties tierces. Nous espérons que les mesures  concernées seront propices à la paix et à la stabilité régionales, et non  l'inverse.

The Paper : Le  13 octobre, le Président russe Vladimir Poutine a hautement apprécié son amitié  profonde avec le Président Xi Jinping et les fruits de la coopération  pragmatique entre la Chine et la Russie lors de la séance de questions-réponses  du forum international « Semaine russe de l'énergie ». Quels sont les  commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Nous avons remarqué  les reportages concernés et apprécions hautement les remarques positives  concernées faites par le Président Vladimir Poutine.

La direction des Chefs d'État est  la garantie fondamentale du développement vigoureux et de la vitalité pérenne  des relations sino-russes. L'amitié profonde entre le Président Xi Jinping et le  Président Vladimir Poutine est fondée sur la base d'un haut niveau de confiance  mutuelle. Nous sommes fermement convaincus que quelle que soit l'évolution de  l'échiquier international, sous la planification et l'orientation des deux Chefs  d'État, les relations sino-russes maintiendront toujours le bon cap et  progresseront dans la stabilité.

La coopération pragmatique fait  partie importante des relations sino-russes et est la garantie importante de la  réalisation du développement et du renouveau des deux pays. Dans le contexte  actuel de la recrudescence de la pandémie à l'échelle mondiale et du marasme du  commerce et des investissements internationaux, la coopération pragmatique entre  les deux pays va de l'avant en dépit de la tendance baissière. Le volume des  échanges commerciaux bilatéraux reste au-dessus de la barre des 100 milliards de  dollars américains et devrait atteindre un niveau record cette année. De grands  projets stratégiques dans le secteur de l'énergie et d'autres secteurs  traditionnels entre les deux pays ont été mis en place sans heurts et la  coopération dans des secteurs émergents tels que l'innovation scientifique et  technologique et l'e-commerce maintient une forte dynamique, apportant des  acquis qui bénéficient largement aux sociétés et aux peuples des deux pays. La  Chine y exprime sa haute appréciation. Nous sommes disposés à travailler avec la  Russie pour élargir et approfondir la coopération des deux parties et jeter des  bases plus solides pour le développement des relations sino-russes pour une  nouvelle ère.

Bloomberg : À notre  connaissance, la Chine et l'Inde ont eu des divergences lors du 13e cycle des  pourparlers au niveau des commandants de corps d'armée. La Chine n'a pas voulu  répondre aux demandes de l'Inde. Quels sont les points épineux dans les  pourparlers entre la Chine et l'Inde ?

Zhao Lijian : J'ai présenté en  détail les informations concernées il y a quelques jours. Je n'ai pas d'autres  informations à vous fournir.

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Le Ministère des Affaires  étrangères et le gouvernement populaire de la région autonome du Tibet  organiseront un événement de promotion mondiale du Tibet le 20 octobre à 16h  dans le Lanting du Bâtiment Sud du Ministère. Ayant pour thème « La Chine dans  une nouvelle marche : un nouveau chapitre de développement pour un nouveau Tibet  heureux », l'événement se tiendra en ligne et hors ligne. Le Conseiller d'État  et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi y participera et prononcera un  discours. Le Secrétaire du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour la  région autonome du Tibet Wu Yingjie et le Président par intérim du gouvernement  populaire de la région autonome du Tibet Yan Jinhai donneront respectivement des  allocutions et feront des présentations. Des personnalités chinoises et  étrangères ainsi que des représentants des Chefs de missions diplomatiques  accréditées en Chine seront invités à prendre la parole.

Cette séance de promotion donnera  un aperçu complet des progrès globaux et des réalisations historiques accomplis  au Tibet au cours des 70 dernières années sous la direction du PCC, ainsi que  les politiques du PCC à l'égard de la gouvernance du Tibet pour la nouvelle ère.  Elle démontrera la confiance solide, l'ambition et l'aspiration de la population  multiethnique du Tibet pour former une nouvelle architecture de développement et  un nouveau Tibet socialiste moderne qui soit uni, riche, hautement civilisé,  harmonieux et beau tout en poursuivant la direction du PCC. Vous serez les  bienvenus pour couvrir l'événement.

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