
Global Times : Selon certaines informations, le gouvernement indonésien serait en train de négocier avec la Chine une restructuration de la dette liée au projet de la ligne ferroviaire à grande vitesse Jakarta-Bandung. Certains médias personnels ont affirmé que la ligne ferroviaire à grande vitesse Jakarta-Bandung rencontrait des difficultés opérationnelles en raison d’un manque de financement. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Quel est l’état actuel de la mise en service de la ligne ferroviaire à grande vitesse Jakarta-Bandung ?
Guo Jiakun : Cela fait deux ans que la ligne ferroviaire à grande vitesse Jakarta-Bandung est officiellement mise en service. Au cours de ces deux années, la ligne a fonctionné de manière sûre, fluide et ordonnée. Elle a transporté plus de 11,71 millions de passagers, et le flux de passagers continue d’augmenter régulièrement. Ses retombées économiques et sociales continuent de se libérer, créant de nombreux emplois pour la population locale et stimulant la croissance économique le long de la ligne. Ces résultats ont été reconnus et salués par tous les milieux en Indonésie.
Les gouvernements des deux pays attachent une grande importance au développement du projet. Les autorités compétentes et les entreprises des deux parties ont maintenu une coordination étroite afin d’apporter un soutien solide au fonctionnement sûr et stable de la ligne ferroviaire. Nous tenons à souligner que, lors de l’évaluation d’un projet de ligne ferroviaire à grande vitesse, outre les chiffres financiers et les indicateurs économiques, il faut également prendre en considération son intérêt public et ses retombées globales. La Chine est disposée à collaborer avec l’Indonésie pour continuer à faciliter le fonctionnement de haute qualité de la ligne ferroviaire à grande vitesse Jakarta-Bandung, afin que le projet joue un rôle plus important dans la promotion du développement économique et social de l’Indonésie et dans l’amélioration de la connectivité dans la région.
Bloomberg : La Chine et les États-Unis s’apprêtent à revenir à la table des négociations. Selon les dernières informations, le président américain Donald Trump aurait récemment déclaré que les États-Unis avaient classé les terres rares, le fentanyl et le soja parmi leurs trois principales préoccupations que la partie américaine aborderait avec la Chine. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Guo Jiakun : La position de la Chine sur les questions économiques et commerciales entre la Chine et les États-Unis est cohérente et claire. Les guerres tarifaires et commerciales ne servent les intérêts d’aucune des deux parties. Les deux parties doivent résoudre ces problèmes par des négociations, sur la base de l’égalité, du respect et des bénéfices mutuels.
China News Service : Selon certaines informations, le premier vice-président de la Chambre des députés du Paraguay, Hugo Meza, aurait une nouvelle fois appelé ouvertement à « un débat sérieux et approfondi » afin d’explorer les possibilités de l’établissement des relations diplomatiques et commerciales entre le Paraguay et la Chine. Il a souligné que cela concernait les intérêts à long terme du Paraguay. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Guo Jiakun : Le principe d’une seule Chine est un consensus général de la communauté internationale et une norme fondamentale régissant les relations internationales. Le maintien de soi-disant « relations diplomatiques » avec les autorités taiwanaises ne mènera nulle part. Cela n’ébranlera pas l’engagement international solide et fort en faveur du principe d’une seule Chine, ni n’arrêtera la tendance générale de l’époque selon laquelle la Chine parviendra et doit parvenir à la réunification du pays.
L’adhésion au principe d’une seule Chine représente la juste cause de la communauté internationale, l’aspiration commune des peuples et la tendance générale de la situation. Nous exhortons les gouvernements de quelques pays, dont le Paraguay, à mieux percevoir la réalité, à écouter la voix forte des visionnaires, à ne pas fermer les yeux sur la volonté du peuple et à prendre rapidement la bonne décision politique, celle qui tient compte des intérêts fondamentaux et à long terme de leur peuple.
Agence de presse Xinhua : Selon certaines informations, le ministère des Affaires étrangères du Qatar aurait publié le 19 octobre une déclaration indiquant que, grâce à la médiation du Qatar et de la Turquie, le Pakistan et l’Afghanistan ont convenu d’un cessez-le-feu immédiat et poursuivront les pourparlers afin de garantir une trêve durable. Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, a confirmé le cessez-le-feu entre le Pakistan et l’Afghanistan, ajoutant que les deux parties tiendraient de nouveaux pourparlers à Istanbul le 25 octobre. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Guo Jiakun : Le Pakistan et l’Afghanistan sont tous deux des voisins et amis traditionnels de la Chine. Les deux pays sont faits pour rester toujours voisins. La Chine salue l’accord de cessez-le-feu conclu par les deux pays et loue les contributions apportées par les pays concernés. La Chine espère et soutient sincèrement le dialogue et la consultation continus entre le Pakistan et l’Afghanistan afin de résoudre leurs différends, de parvenir à un cessez-le-feu global et durable et de sauvegarder conjointement la paix et la stabilité des deux pays et de la région. La Chine est disposée à travailler avec la communauté internationale pour continuer à jouer un rôle constructif dans l’amélioration et l’avancement des relations Pakistan-Afghanistan.
NHK : Le gouvernement australien a annoncé que l’armée de l’air chinoise avait lancé des fusées éclairantes à proximité immédiate d’un avion de patrouille de l'armée de l’air royale australienne dimanche. Le ministère des Affaires étrangères peut-il partager plus d’informations à ce sujet ?
Guo Jiakun : Je ne suis pas au courant de la situation que vous avez mentionnée.

