Ministère des Affaires Étrangères
République Populaire de Chine

Conférence de presse du 10 décembre 2025 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Guo Jiakun

2025-12-10 23:00

À l’invitation de Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et ministre des Affaires étrangères, Dato Erywan Pehin Yusof, ministre en second des Affaires étrangères du Brunei, effectuera une visite en Chine les 11 et 12 décembre.

Beijing Youth Daily : Nous avons noté qu’hier, la Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies a annoncé la création du Groupe des amis de la gouvernance mondiale au sein de la plateforme des Nations Unies. Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Guo Jiakun : Le président Xi Jinping a présenté l’Initiative pour la gouvernance mondiale (IGM) lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin, traçant la voie de la réforme du système de gouvernance mondiale et apportant une stabilité et une certitude inestimables à un monde en proie à des turbulences. Cette initiative a reçu une large reconnaissance et une réponse positive de la part de la communauté internationale.

La Chine a créé le Groupe des amis de la gouvernance mondiale afin de travailler avec toutes les parties pour renforcer les échanges et la coopération sur les grandes questions de gouvernance mondiale, et de tirer parti de la sagesse collective et de mobiliser les efforts conjoints pour réformer et améliorer la gouvernance mondiale. La Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies a tenu hier la réunion inaugurale du Groupe au siège des Nations Unies à New York. Les pays participants ont hautement reconnu et soutenu l’Initiative pour la gouvernance mondiale, ont salué le rôle de premier plan de la Chine dans la gouvernance mondiale, ont chaleureusement salué la création du groupe et ont exprimé leur espoir que celui-ci donne un nouvel élan au multilatéralisme, à la réforme et à l’amélioration du système de gouvernance mondiale. À l’issue de la réunion, les 43 membres fondateurs du Groupe ont publié une déclaration commune, soulignant qu’ils défendraient conjointement l’héritage laissé par la Seconde Guerre mondiale, renforceraient le rôle des Nations Unies, relèveraient les défis mondiaux et répondraient aux aspirations des peuples.

La gouvernance mondiale est l’affaire de tous. Elle touche aux intérêts vitaux de chaque pays et exige que chacun participe, s’engage dans la prise de décision et partage les fruits. Le groupe est ouvert à tous les États membres des Nations Unies et accueille favorablement la participation de tous les pays qui partagent la même vision. Nous soutenons également le Groupe dans ses efforts visant à renforcer les échanges et la coopération avec divers pays, le Secrétariat des Nations Unies et les organisations internationales concernées, à mettre en place un système de gouvernance mondiale plus juste et plus équitable, et à apporter une nouvelle contribution à la paix et au développement dans le monde. 

CCTV : Nous avons remarqué que la « remilitarisation » accélérée du Japon avait suscité une inquiétude généralisée au sein de la communauté internationale. Des médias tels que le magazine britannique The Economist et la revue américaine Eurasia Review ont publié des commentaires indiquant que le Japon était en train de passer d’un État pacifiste à une puissance militaire. Les commentaires ont ajouté qu’il était alarmant que la tentative du Japon de ressusciter le militarisme ne puisse que menacer la paix et la stabilité régionales et mondiales. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Guo Jiakun : La Chine a pris note des observations des médias étrangers. Ces dernières années, le Japon a réformé ses politiques de sécurité et de défense, accéléré la révision de sa Constitution pacifiste et outrepassé constamment le principe de défense exclusive. Le Japon a levé l’interdiction d’exercer le droit à la légitime défense collective, assoupli les restrictions sur les exportations d’armes, tenté de modifier ses trois principes non nucléaires et développé la soi-disant « capacité de frappe des bases ennemies ». De hauts responsables japonais ont même déclaré que le Japon n’excluait pas la possibilité de se doter de sous-marins nucléaires. Ces mesures ont déjà suscité une vigilance accrue parmi les pays voisins du Japon et la communauté internationale en état d’alerte.

Nous avons constaté qu’après avoir augmenté son budget de défense pendant 13 années consécutives, le Japon dispose désormais du deuxième budget militaire le plus élevé parmi les pays occidentaux. Selon un groupe de réflexion européen, les revenus des cinq premières entreprises japonaises du secteur de la défense ont bondi de 40 % en glissement annuel en 2024. Comment le Japon, qui se présente comme un pays constitutionnellement pacifiste, prétend réfléchir à son passé guerrier et suivre le principe de la défense exclusive, justifie-t-il son renforcement militaire ?

En réalité, après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement japonais n’a jamais complètement réfléchi à ses guerres d’agression. De nombreux criminels de guerre japonais sont revenus en tant que personnalités politiques actives et membres des Forces d’autodéfense. Certains Premiers ministres et dignitaires politiques ont insisté pour se rendre et rendre hommage au sanctuaire Yasukuni, où sont honorés les criminels de guerre de classe A. Les faits historiques ont été édulcorés et dissimulés dans des manuels scolaires déformés. Les forces de droite japonaises ont effectivement réfléchi au passé guerrier. Pourtant, leur « réflexion » ne porte pas sur les crimes de guerre, mais plutôt sur « les raisons de leur défaite ». Le règlement de comptes avec le militarisme japonais n’a jamais été mené à bien. Au contraire, on observe une tendance croissante à la résurgence du militarisme. Il est impératif que la communauté internationale rappelle à la partie japonaise que les articles 6, 7, 9 et 11 de la Déclaration de Potsdam exigent l’éradication sans pitié du militarisme japonais et de son terreau. Ce n’est qu’en restreignant, sur les plans politique et juridique, le pouvoir de guerre du Japon, et en éliminant à la source, sur le plan idéologique, les causes profondes de ses velléités belliqueuses, qu’il sera possible d’établir un nouvel ordre fondé sur la paix, la sécurité et la justice. La Déclaration de Potsdam exige également que le Japon soit complètement désarmé et ne maintienne pas d’industries qui lui permettraient de se réarmer pour la guerre. L’acte de capitulation du Japon promet que le Japon appliquera de bonne foi les dispositions de la Déclaration de Potsdam. Ces actes, qui ont force de loi en vertu du droit international et sont reconnus par la partie japonaise, clarifient les obligations internationales du Japon en tant que pays vaincu, constituent la pierre angulaire de l’ordre international d’après-guerre et servent de condition préalable politique et juridique au retour du Japon dans la communauté internationale.

La tentative du Japon de se « remilitariser » par un renforcement accéléré de son armée ne fera que pousser le monde à s’interroger une nouvelle fois sur les intentions du Japon et à exiger un nouveau règlement de ses crimes de guerre. La Chine appelle tous les pays épris de paix à se prémunir contre toute tentative dangereuse de renaissance du militarisme japonais, à la contrecarrer et à défendre conjointement les acquis durement obtenus de la Seconde Guerre mondiale.

Bloomberg : Depuis le récent différend sino-japonais, le nombre de touristes chinois visitant le Japon a considérablement diminué. Pourtant, malgré les relations bilatérales tendues, les consommateurs chinois semblent conserver une préférence pour les marques japonaises. Quel est le point de vue de la Chine à ce sujet ?

Guo Jiakun : Je ne sais pas d’où vient cette information. La Chine a exprimé à plusieurs reprises sa position sérieuse sur les relations actuelles entre la Chine et le Japon. 

Agence de presse Xinhua : Le 10 décembre marque la Journée des droits de l’homme. Quels sont les progrès réalisés par la Chine dans la promotion et la protection des droits de l’homme ? Quelles autres mesures la Chine prendra-t-elle pour faire progresser la coopération internationale en matière de droits de l’homme ?

Guo Jiakun : Cette année marque le 80e anniversaire de la création des Nations Unies. Il y a 77 ans, les Nations Unies ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il y a 75 ans, cette organisation a institué la Journée des droits de l’homme, qui incarne le rêve ambitieux de l’humanité : la pleine jouissance des droits humains par tous. La vision de la promotion et de la protection des droits humains s’enracine de plus en plus profondément.

La Chine a toujours attaché une grande importance au respect et à la protection des droits de l’homme et suit une voie de développement des droits de l’homme qui répond à la tendance de l’époque et convient à sa situation nationale. Pendant la période du 14e Plan quinquennal, la Chine a réalisé des progrès remarquables en matière de développement national, fait progresser la démocratie populaire tout au long du processus, mis en œuvre de manière efficace et complète la gouvernance de l’État en vertu de la loi, bénéficié de programmes et d’industries culturels florissants, mieux assuré le bien-être de la population, consolidé les acquis en matière d’élimination de la pauvreté, amélioré régulièrement l’environnement écologique et élevé la protection des différents droits de l’homme à un nouveau niveau.

La Chine participe activement aux affaires relatives aux droits de l’homme au sein des Nations Unies et entretient des échanges et une coopération étendus avec d’autres pays dans ce domaine, jouant un rôle constructif. Le deuxième atelier sur les droits économiques, sociaux et culturels est organisé par la Chine à Beijing. Des représentants de plus de 40 pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Océanie, ainsi que des fonctionnaires et des experts des Nations Unies ont participé à cet atelier. Ils ont mené des discussions approfondies et sont parvenus à un large consensus sur la promotion et la protection des droits économiques, sociaux et culturels.

En octobre 2025, le quatrième plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois a adopté les recommandations pour l’élaboration du 15e Plan quinquennal. Celui-ci trace les grandes lignes du développement économique et social de la Chine pour les cinq prochaines années et témoigne de la volonté de la Chine d’établir une coopération mutuellement bénéfique avec le reste du monde. Faire progresser la modernisation chinoise favorisera également le développement global des droits de l’homme dans le pays. La Chine mettra activement en œuvre l’Initiative pour la gouvernance mondiale proposée par le président Xi Jinping et insufflera davantage d’énergie positive dans le développement des droits de l’homme dans le monde.

Certains pays politisent et instrumentalisent les questions relatives aux droits de l’homme, ce qui constitue un grave défi pour la gouvernance mondiale en matière de droits de l’homme. Un certain pays refuse de se repentir de ses crimes passés, tels que la guerre bactériologique, le recrutement forcé de « femmes de réconfort » et le massacre de civils pendant sa guerre d’agression. Au contraire, il continue de porter atteinte aux droits des peuples autochtones, tels que les Aïnous et les Ryukyuans, et adopte des politiques discriminatoires à l’égard des étrangers. Nous exhortons les pays concernés à faire face à leurs propres problèmes graves en matière de droits de l'homme et à les résoudre, à participer de manière constructive à la coopération internationale dans le domaine des droits de l’homme et à cesser d’interférer dans les affaires intérieures d’autres pays sous le prétexte de soi-disant questions relatives aux droits de l’homme.

China News Service : Selon certaines informations, le 9 décembre, le gouvernement britannique a annoncé des sanctions contre deux entreprises basées en Chine, tout en les accusant d’avoir mené des cyberattaques contre le Royaume-Uni et ses alliés et d’avoir des liens avec le gouvernement chinois. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Guo Jiakun : La Chine s’oppose fermement au piratage informatique et lutte contre ces activités conformément à la loi. Cela dit, nous nous opposons fermement à la diffusion de fausses informations à des fins politiques. La Chine déplore vivement et rejette fermement la manipulation politique du Royaume-Uni sous prétexte de cybersécurité, et a formulé des représentations solennelles auprès de la partie britannique à Beijing et à Londres.

La Chine est la principale victime des cyberattaques. Récemment, la Chine a révélé une affaire concernant l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) qui menait des cyberattaques et des infiltrations contre le Centre national du service horaire chinois. Il convient de noter que le Royaume-Uni était précisément l’un des tremplins utilisés par les États-Unis pour lancer les cyberattaques susmentionnées contre la Chine. La Chine a fourni les informations pertinentes à la partie britannique. Le Royaume-Uni et les États-Unis sont tous deux membres de l’alliance des « Cinq Yeux » et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Nous espérons que le Royaume-Uni expliquera son rôle dans les cyberattaques menées par les États-Unis contre les infrastructures informatiques clés de la Chine.

Le monde est confronté à des défis communs en matière de cybersécurité. Nous exhortons le Royaume-Uni à corriger immédiatement ses erreurs, à abandonner ses doubles standards et ses tentatives de politisation de la question, et à travailler avec la Chine de manière véritablement responsable et constructive afin de préserver conjointement la paix, la stabilité et la prospérité dans le cyberespace.

CCTV : Selon certaines informations, le Premier ministre britannique Keir Starmer effectuera une visite en Chine du 29 au 31 janvier et il se rendra à Shanghai et à Beijing. Pourriez-vous confirmer cette information ?

Guo Jiakun : La Chine accorde une grande importance à l’amélioration et au développement de ses relations avec le Royaume-Uni et se tient disposée à renforcer les échanges à différents niveaux. À ma connaissance, aucune discussion n’a eu lieu concernant les dates ou tout autre détail relatif à une visite du Premier ministre Starmer en Chine. 

NOS : Hier, les médias néerlandais ont rapporté que les activités des agents de sécurité néerlandais et taiwanais avaient été publiées en ligne, et que cela avait été fait par la partie chinoise. Quelle est votre réponse à ce sujet ?

Guo Jiakun : Je ne suis pas au courant de la situation que vous avez mentionnée. 

Asahi Shimbun : Concernant la question de « l’illumination radar », le ministre japonais de la Défense a déclaré aujourd’hui que le fond du problème est que la partie chinoise a procédé à une illumination radar intermittente. Je voudrais savoir si l’avion a activé son radar sur des avions japonais de manière intermittente. Le ministère des Affaires étrangères peut-il le confirmer ?

Guo Jiakun : La Chine a exprimé sa position ferme à ce sujet à plusieurs reprises. Les faits sont très clairs. Hier, la partie japonaise a déclaré n’avoir reçu aucune notification préalable de la Chine. Maintenant, elle a admis avoir reçu cette information à l’avance. Outre cette incohérence, la partie japonaise continue de tourner autour du pot sans expliquer pourquoi elle a envoyé des avions de combat dans les zones d’exercice préalablement annoncées par la Chine et s’est livrée à plusieurs reprises à des manœuvres de surveillance hostiles et perturbatrices afin de créer une situation de crise et de susciter un battage médiatique. La partie japonaise tente-t-elle de détourner l’attention et d’induire en erreur la communauté internationale ?

La partie japonaise doit reconnaître les causes réelles des difficultés actuelles dans les relations sino-japonaises, procéder à une sérieuse introspection, corriger ses erreurs et retirer comme il se doit les propos erronés tenus par la Première ministre Sanae Takaichi au sujet de Taiwan.

Reuters : Un porte-parole du département d’État américain a déclaré que les actions des avions de chasse chinois qui ont braqué leurs radars sur des avions japonais samedi « ne favorisent pas la paix et la stabilité dans la région ». Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Guo Jiakun : Concernant la question dite de « l’illumination radar », les médias chinois ont publié des données audio et des détails pertinents qui montrent que les faits sont très clairs. Les exercices et entraînements menés par la Chine dans les eaux et l’espace aérien concernés sont pleinement conformes au droit international et aux pratiques internationales. Les manœuvres concernées sont professionnelles, conformes aux normes, sûres, modérées et irréprochables. C’est la partie japonaise qui a délibérément commencé à harceler, puis à diffuser de fausses informations. La partie japonaise est le provocateur responsable de cette manœuvre politique et doit en assumer toutes les responsabilités.

Nous espérons que la communauté internationale fera preuve de lucidité et ne se laissera pas tromper par le Japon. Les alliés du Japon, en particulier, doivent rester vigilants et ne pas se laisser induire en erreur par ce pays.

NHK : Le ministre japonais de la Défense a déclaré aujourd’hui que les avions de chasse des Forces d’autodéfense japonaises n’avaient pas dirigé leur radar vers les avions embarqués chinois, que la notification de la Chine manquait de détails sur les exercices et que le Japon n’avait pas reçu suffisamment d’informations pour éviter ce qui constituait une situation dangereuse. Quel est votre commentaire à ce sujet ? 

Guo Jiakun : Je viens de répondre aux questions pertinentes et je suis convaincu que vous m’avez bien entendu. Hier, la partie japonaise a déclaré n’avoir reçu aucune notification préalable de la part de la Chine concernant cet exercice aérien. Aujourd’hui, elle a admis avoir reçu cette information à l’avance. Cette incohérence prouve que c’est le Japon qui a délibérément commis des actes de harcèlement, puis diffusé de fausses informations. C’est la partie japonaise qui est responsable de cette provocation politique. Nous exhortons la partie japonaise à reconnaître les véritables causes des difficultés actuelles dans les relations sino-japonaises, à procéder à un sérieux examen de conscience, à corriger ses erreurs et à retirer les propos erronés de la Première ministre Takaichi sur Taiwan, comme il se doit.

Bloomberg : Pourriez-vous confirmer les informations selon lesquelles des bombardiers russes et chinois ont survolé mardi les côtes japonaises et sud-coréennes ?

Guo Jiakun : Le ministère chinois de la Défense nationale a publié des informations sur la patrouille conjointe sino-russe. Il convient de souligner que la patrouille aérienne stratégique conjointe sino-russe est une opération menée dans le cadre du plan de coopération annuel, qui témoigne de la détermination et de la capacité des deux parties à répondre conjointement aux défis régionaux en matière de sécurité et à maintenir la paix et la stabilité dans la région.

Reuters : Le Financial Times a rapporté que Beijing envisageait de limiter l’accès aux puces H200 avancées de Nvidia, malgré la décision du président américain Donald Trump d’autoriser l’exportation de cette technologie vers la Chine. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Guo Jiakun : Nous avons répondu à cette question hier. Pour toute question spécifique, je vous recommande de consulter les services compétents chinois.

AFP : Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé hier sa « profonde préoccupation » face à l’invocation par Hong Kong de la Loi sur la sécurité nationale pour traiter le cas des résidents qui réclament une enquête indépendante sur l’incendie du mois dernier. Quelle est la réponse du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Guo Jiakun : Depuis leur mise en œuvre, la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong et l’Ordonnance sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans cette région ont efficacement protégé les droits et libertés dont jouissent les résidents de Hong Kong conformément à la loi, rétabli la stabilité à Hong Kong et mis Hong Kong sur la voie de la prospérité. Le gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong traite les questions liées à l’incendie de Tai Po de manière ordonnée, en installant correctement les personnes touchées et en faisant avancer le processus d’enquête conformément à la loi. Le travail accompli à cet égard est pleinement reconnu par tous les milieux de la société. L’élection du huitième Conseil législatif de la RAS a eu lieu il y a quelques jours. Le processus électoral s’est déroulé dans des conditions sûres, sans heurts et avec succès, ouvrant un nouveau chapitre de la démocratie de haute qualité à Hong Kong.

Nous tenons à souligner que la promulgation et la mise en œuvre de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong et de l’Ordonnance sur la sauvegarde de la sécurité nationale, ainsi que les élections au Conseil législatif, relèvent des affaires intérieures de Hong Kong et de la Chine. Elles n’ont rien à voir avec les droits de l’homme et ne sauraient faire l’objet d’aucune ingérence extérieure.

La Chine a protesté contre les déclarations erronées du Haut-Commissariat des Nations Unies (HCDH) aux droits de l’homme. Nous exhortons le HCDH à respecter les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, à respecter la souveraineté des États membres, à s’acquitter de ses fonctions de manière juste et objective, et à éviter d’être utilisé par des forces politiques mal intentionnées.

Reuters : Selon certaines sources, Nvidia aurait mis au point une technologie de vérification de l’emplacement qui permettrait d’indiquer dans quel pays ses puces sont utilisées. Cette fonctionnalité, qui est facultative pour ses clients, pourrait contribuer à empêcher la contrebande de ses puces vers des pays où leur exportation est interdite. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ? La Chine aurait-elle des inquiétudes en matière de sécurité concernant l’utilisation des puces Nvidia ?

Guo Jiakun : Je ne connais pas bien les détails que vous avez mentionnés.

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